Motivé par la sortie médiatique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui avait fustigé ceux qui s’attaquent à l’Institution militaire, sachant que Saidani avait tenu des accusations contre le général Toufik du corps du «DRS», le groupe Belayat n’a pas trouvé la réponse qu’il souhaitait de la part de la wilaya d’Alger.
L’aboutissement des tentatives du groupe Belayat pour la destitution de Amar Saidani n’est pas pour demain, car l’organisation d’une session extraordinaire du comité central du FLN, malgré son report pour les 19 et 20 février n’a pas été autorisée par les services de la wilaya d’Alger. A cet effet, une nouvelle demande sera déposée pour la troisième fois, dimanche prochain.
Motivé par la sortie médiatique du président de la République , Abdelaziz Bouteflika, qui avait fustigé ceux qui s’attaquent à l’Institution militaire, sachant que Saidani avait tenu des accusations contre le général Toufik du corps du «DRS», le groupe Belayat n’a pas trouvé la réponse qu’il souhaitait de la part de la wilaya d’Alger. Mercredi dernier, la délégation du groupe Belayat, composée notamment de Kassa Aissi, membre du comité central du FLN, mandaté par 257 membres du CC a été reçu dans de «bonnes conditions» par un responsable de la wilaya d’Alger.
Ce dernier a demandé à ladite délégation de compléter le dossier avec une nouvelle réservation de l’hôtel qui devrait abriter le CC. A cet effet, des représentants du groupe Belayat se sont déplacés à l’hôtel Mazafran et ont pu obtenir une nouvelle réservation d’hôtel pour les 19 et 20 février. De retour à la wilaya d’Alger pour présenter le dossier final de la nouvelle demande d’autorisation pour tenir le CC du FLN, les représentants du groupe Belayat ont été surpris par la réaction de la wilaya d’Alger. C’est le changement radical, car contre toute attente, la wilaya d’Alger a refusé jeudi matin, d’une manière «brutale » de recevoir le dossier, selon des membres de la délégation au nombre de sept du CC. Selon leur version des faits, ils étaient dans le bureau d’un chef de service, quand le DRAL s’introduit brusquement et dit aux présents : «Je ne prends pas le dossier s’il n’est pas accompagné d’une lettre de Amar Saidani qui convoque cette réunion».
Il n’a laissé aucune chance à la délégation pour donner des explications. Ainsi, la justification du refus de la wilaya d’Alger serait liée à l’absence de «qualité », sachant que Abderrahmane Belayat agit comme «coordinateur » du bureau politique du FLN en application de l’article 9 du règlement intérieur du comité central du parti qui donne au plus âgé cette mission après la vacance du poste de Sg depuis la destitution de Abdelaziz Belkhadem en janvier 2013.
Cependant, depuis l’élection de Amar Saidani, le 29 août dernier, une majorité du CC du vieux parti, Belayat aurait perdu la qualité de coordinateur même si ce dernier ne reconnaît pas l’élection de Saidani. D’autre part, le groupe Balayat ne lâche pas et a décidé de se rendre une nouvelle fois à la wilaya d’Alger pour déposer une nouvelle demande d’autorisation pour tenir une réunion extraordinaire du CC, les 19 et 20 février prochains.
Il est à noter que tout le monde sait que le rejet de la demande du groupe Belayat est du ressort du ministère de l’Intérieur et le fait que la wilaya d’Alger ait refusé de recevoir cette demande, on peut dire que Saidani n’est pas lâché, comme certains s’attendaient après les mises en garde du président Bouteflika contre toute atteinte à l’Institution militaire.
N. C.
