DOCUMENT RMC SPORT. Présent au congrès de la FIFA, Noël Le Graët confirme que certains représentants européens ne veulent pas d’une nouvelle candidature à la présidence de Sepp Blatter, en poste depuis 1998.
Noël Le Graët, quelles sont vos premières sensations après votre arrivée sur le sol brésilien ?
J’ai atterri avec les joueurs, qui sont partis sur leur camp de base. Nous sommes là depuis deux jours. L’accueil a été très bon. Il y avait 8 000 personnes à l’entraînement hier (mercredi). C’était la pagaille mais c’est très positif. Pour ma part, le congrès a commencé hier matin, avec une réunion de l’UEFA et un spectacle. Et puis le grand moment, c’est maintenant ! Toutes les délégations mondiales sont présentes pour aborder un certain nombre de sujets.
Sepp Blatter, le président de la FIFA, devrait annoncer ce jeudi qu’il brigue un nouveau mandat. Est-il déjà venu voir les représentants européens, plutôt sceptiques sur sa réélection ?
Il a rendu visite à toutes les délégations, l’Europe hier matin. Certains veulent qu’il arrête en effet…
Quelle est votre position personnelle ?
Il faut attendre ce matin (jeudi). Nous allons y réfléchir, écouter Blatter et les autres fédérations ensuite.
Dans quel état d’esprit se trouve Michel Platini, dans ce contexte un peu froid ?
Ce sont des gens intelligents, qui ont été très courtois sur les réunions d’hier. Le congrès n’est pas fait pour désigner un président, mais pour faire le point sur un certain nombre de dossiers. Les candidatures doivent être seulement déposées après septembre.
Comment sentez-vous l’équipe de France et Didier Deschamps à quelques jours du premier match contre le Honduras (15 juin) ?
L’équipe s’améliore collectivement et ils sont heureux. Didier Deschamps et son adjoint Guy Stéphan ont tout préparé minute par minute, donc il n’y a aucune surprise pour eux. Ils connaissent le camp de base, le terrain d’entraînement et l’hôtel.
Plus globalement, pensez-vous que la compétition va bien se dérouler malgré les manifestations ?
Il y a certes des problèmes économiques et sociaux, mais quel pays n’en a pas ? Il ne faut pas condamner ces quelques embouteillages. C’est le fait d’une société qui se développe. L’organisation sera parfaite. Et dès que l’on va jouer au football, les Brésiliens seront derrière leur équipe. Les stades sont tous complets et ça devrait être une grande Coupe du monde.