Le gouvernement veut miser sur la finance islamique

Le gouvernement veut miser sur la finance islamique

Ces dernières années, la finance islamique ne cesse de se développer dans le monde ; permettant au pays musulmans d’avancer dans le secteur de la banque, en adoptant cette méthode de finance « Hallal ».

Outre les pays autres musulmans, l’Algérie compte, elle aussi, miser sur la finance islamique. Et le sujet a été hier jeudi au cœur des débats à l’Assemblée populaire nationale (APN).

Répondant aux questions des députés sur le Plan d’action du Gouvernement, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a fait savoir que la finance islamique constituait l’un des modes de financement sur lequel le Gouvernement devra miser en matière de financement.

Un dépôt de 10 milliards de dinars jusqu’à mai 2021

Selon Aïmene Benabderrahmane, qui est également ministre des Finances, le nombre des comptes bancaires ouverts depuis le lancement des produits de la finance islamique en Algérie s’est élevé à 15.000 comptes. À travers ces comptes un montant total de 10 milliards de dinars algériens Da a été déposé jusqu’à mai dernier.

« La finance islamique est un mode important pour la mobilisation de l’épargne et l’absorption de la liquidité circulant dans le marché parallèle (…) Depuis le lancement de la finance islamique, le nombre de guichets ouverts par les banques s’est élevé à 310 guichets », a ajouté le premier ministre.