Le gouvernement reprend ses réunions Budget 2013 et hydrocarbures au menu Plusieurs cadres ont été exclus La purge continue au FFS Recrutement dans l’Education pour la prochaine rentrée Un concours et des anomalies Report de la réunion des ministres arabes à Jeddah Assad pilonne, Alep résiste Une journée en compagnie des gendarmes de Blida Renforts et arrestations à la veille de l’Aïd Panique générale dans un hôpital de Tiaret Un médecin et trois infirmières blessés au sabre Pour produire 12 000 MW jusqu’en 2016 Trois milliards de dollars pour mettre fin aux délestages A quelques jours de l’Aïd Habits à foison mais prix inabordables 13/08/12 Le gouvernement reprend ses réunions ,Budget 2013 et hydrocarbures au menu

Le gouvernement reprend ses réunions Budget 2013 et hydrocarbures au menu   Plusieurs cadres ont été exclus La purge continue au FFS   Recrutement dans l’Education pour la prochaine rentrée  Un concours et des anomalies   Report de la réunion des ministres arabes à Jeddah Assad pilonne, Alep résiste   Une journée en compagnie des gendarmes de Blida Renforts et arrestations à la veille de l’Aïd   Panique générale dans un hôpital de Tiaret Un médecin et trois infirmières blessés au sabre   Pour produire 12 000 MW jusqu’en 2016 Trois milliards de dollars pour mettre fin aux délestages   A quelques jours de l’Aïd Habits à foison mais prix inabordables    13/08/12  Le gouvernement reprend ses réunions ,Budget 2013 et hydrocarbures au menu
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Il s’agit d’une réunion qui sera consacrée à l’examen du projet de loi des finances de 2013 alors qu’une autre réunion se penchera sur l’amendement de la loi sur les hydrocarbures.

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia et son équipe gouvernementale ont repris leurs fonctions au niveau de l’Exécutif en ce début de mois d’août et une deuxième réunion du gouvernement depuis les dernières élections législatives est programmée pour cette semaine sauf en cas de changement d’agenda. Selon des sources bien informées, il s’agit d’une réunion qui sera consacrée à l’examen du projet de loi des finances de 2013 et une autre qui se penchera sur l’amendement de la loi sur les hydrocarbures. Cet amendement est très attendu, notamment par les grandes firmes étrangères, car il vise à apporter des modifications sur certains articles de l’actuelle loi afin d’encourager les investissements étrangers dans le secteur pétrolier et gazier. Comme première réaction, le ministre britannique à l’Energie et au Changement climatique, Lord Marland, avait affirmé dans un entretien accordé à El Khabar, à la veille de sa visite à Alger, que «cet amendement rendra le marché algérien de plus en plus attractif pour les investisseurs étrangers». Il est à souligner qu’avec une simple comparaison avec les années précédentes, le projet de loi de finances pour cette fois-ci a accusé un retard. Un retard qui serait lié à des divergences sur les orientations économiques, notamment celles concernant les investissements directs étrangers. S’agissant des dépenses, l’Algérie est appelée à serrer la ceinture, car il est inévitable de réduire les dépenses, notamment dans les secteurs réputés pour leurs surcoûts. Ainsi, une redéfinition des priorités est obligatoire. Par ailleurs, le budget de l’Etat pour 2013 prendra en considération les retombées de la crise financière mondiale et en particulier les perturbations que connaît le prix du baril, sachant que dans son économie, l’Algérie se repose sur la rente pétrolière.



Il est à souligner aussi que depuis janvier 2011, date des événements qu’ont connus la capitale et quelques wilayas de pays, l’Etat a opté pour la politique de l’achat de la paix à tout prix, donc des dépenses énormes ont été dégagées pour éviter la protestation sociale intervenue dans un contexte régional particulier appelé «le printemps arabe».

Ainsi, le retard qu’a connu l’élaboration de cette loi de finances serait dû, selon nos sources à un débat houleux sur les enjeux nationaux et internationaux qui entourent la mise en œuvre du budget de l’Etat pour l’année prochaine. Même si elle n’est pas concernée directement par les retombées de la crise financière qui touche l’Europe, l’Algérie ne peut contrôler les prix du baril et ne peut plus se permettre le luxe de redistribuer anarchiquement la rente. Dans ce cadre, on peut rappeler le rapport de conjoncture annuel de la Banque d’Algérie, présenté par le gouverneur de cette banque, Mohammed Laksaci. Ce dernier avait tiré la sonnette d’alarme sur la soutenabilité des finances publiques qui «ne peuvent plus fonctionner avec un baril à moins de 100 dollars». Pour sa part, le ministre de l’Energie et des Mines, M.Yousfi avait annoncé que «si la chute récente des cours persiste, elle ferait perdre à l’Algérie 20 milliards de dollars».

Il s’agit d’une réalité que personne ne pourra nier. Dépendant à 98% des exportations d’hydrocarbures, l’Algérie est une économie exclusivement rentière. Or, avec la crise financière mondiale, la demande d’hydrocarbures se trouve ralentie puisqu’elle est fonction de la croissance de l’économie mondiale. D’autre part, l’Algérie importe 75% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées et subira donc directement cette crise. Il faut s’attendre à des incidences sur l’Algérie si le prix du baril chute.

Il faudra s’attendre à une baisse des recettes des hydrocarbures, la réduction des dépenses publiques et même que les réserves de change placées à l’étranger ne seront pas à l’abri de cette crise mondiale.

Par Nacera Chennafi