Le gouvernement poursuivra ses réformes économiques: L’Algérie répond au FMI

Le gouvernement poursuivra ses réformes économiques: L’Algérie répond au FMI

Le grand argentier du pays s’est entretenu avec les responsables de l’institution de Bretton Woods lors des Assemblées annuelles du FMI et de la BM qui s’achèveront demain à Bali.

L’Algérie a donné de la voix dans la foulée des chiffres publiés par le FMI concernant l’Etat de son économie. Un bilan plutôt rassurant. Ce qui n’était pas gagné d’avance. L’option du recours du gouvernement au financement non conventionnel pour faire face à la crise financière qui a résulté de la dégringolade des prix du pétrole, n’était pas vue d’un bon oeil par le Fonds monétaire international.

Le FMI n’a pas écarté l’éventualité d’une inflation galopante aux effets dévastateurs. Son dernier rapport éloigne ce type de scénario et souligne surtout la bonne tenue de l’économie nationale. Des recommandations ont été émises bien entendu pour confirmer son redressement. L’Algérie a saisi l’opportunité que lui offraient les réunions plénières des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) qui se tiennent jusqu’au 14 octobre à Bali en Indonésie pour indiquer sa ligne de conduite. Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, qui a présenté la situation économique de l’Algérie et ses perspectives, a réitéré la volonté et l’engagement du gouvernement à poursuivre les réformes économiques structurelles visant à améliorer le cadre institutionnel et à orienter les ressources disponibles au bénéfice de la croissance économique.

Quels sont ces projets structurants qui doivent impacter positivement l’économie nationale? «Des efforts sont toujours déployés pour un meilleur recouvrement de l’impôt, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, l’amélioration des dispositifs pour encourager davantage l’investissement, la mise en place de mécanismes adaptés pour l’inclusion du secteur informel et la diversification des produits bancaires pour plus d’inclusion financière.» a souligné le grand argentier du pays. Des efforts salués par la BM qui a affiché sa satisfaction quant à la qualité de son partenariat avec l’Algérie.

La BM l’a assuré de la disponibilité de son Groupe pour lui apporter son appui dans ses efforts de développement économique. Abderrahmane Raouya a eu également des entretiens «fructueux» avec les responsables du FMI en charge des finances publiques et des questions fiscales. Les échanges ont porté sur l’état et les perspectives de coopération dans les domaines fiscal, budgétaire et douanier. L’institution de Christine Lagarde a elle aussi affiché sa volonté à accompagner les efforts de l’Algérie dans son plan de modernisation dans les domaines relevant de sa compétence. Un joli coup double pour l’Algérie.