Le secteur de l’industrie automobile fait face à une nouvelle décision du gouvernement limitant l’importation des kits d’assemblages, avions-nous appris de source sûres.
Décidé à réduire la facture d’importation des kits d’assemblage CKD/SKD dont ceux destinés au montage des voitures touristiques, le gouvernement vient de notifier les constructeurs locaux de cette limitation et les quotas qui vont avec entrant désormais en vigueur, soulevant la stupeur et l’incertitude auprès de ces acteurs d’autant plus que cela va à l’encontre des objectifs du gouvernement d’atteindre les 500.000 unités/an en 2022 et prétendre à l’exportation.
En effet, cette décision mènera inéluctablement à une hausse des tarifs des modèles assemblés en Algérie, déjà loin d’être à la portée de la majorité poussant même les autorités à penser à libérer l’importation des véhicules d’occasions. Un autre risque sera celui de la fermeture des usines qui seront, dans un premier temps, réduit au chômage technique pour avoir atteint le “quota” alloué avant de devoir fermer boutique définitivement puisque l’investissement, n’étant plus viable.
Enfin, une troisième conséquence aura bel et bien lieu, celle de la mise en veilleuse des différents investissements à venir dans la sous-traitance et le risque qui plane sur ceux qui activent déjà en fournissant certaines usines à l’image de Sitel, Sarel et autre Martur-Algérie devant les faibles volumes qui ne peuvent aucunement répondre à la rentabilité des investissements effectués jusqu’ici et ceux à venir pour répondre à l’exportation devant diversifier les ressources du pays.a
