Le gouvernement, après l’Aïd al-Fitr, va émettre des obligations du Trésor public au niveau des plus importantes capitales européennes et les grandes villes où il y a une forte concentration d’Algériens à l’étranger.
Cet emprunt obligataire destiné à notre communauté nationale à l’étranger sera émis au niveau des sièges des ambassades et des consulats en attendant que les banques algériennes aient des succursales à l’étranger.
Ces bons, d’une valeur comprise entre un et cent millions centimes, de même valeur fiduciaire qu’en Algérie, seront émis en dinars et non en devises, sachant que la France à elle seule a 400 chefs d’entreprises algériens.
Cette opération est en droite ligne dans la continuité de celle organisée par le Forum des chefs d’entreprises, dont le président, Ali Haddad, a reçu des engagements de souscriptions des participants à la soirée organisée avant-hier à l’hôtel El-Aurassi et consacrée à l’emprunt obligataire national pour un montant global de 152 milliards de dinars (environ 1,5 milliard de dollars).
Les 380 souscripteurs sur les 800 participants qui se comptent parmi les membres de l’organisation patronale, des chefs d’entreprises publiques et privées, des banquiers publics et privés ainsi que l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) représentée par son secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd, ont souscrit, chacun, suivant ses capacités financières.
Par ailleurs, il convient de noter que l’UGTA a déjà contribué à la collecte de 2.500 milliards de centimes en bons du Trésor qui représentent les retenues sur les salaires des travailleurs et des fonctionnaires de divers secteurs d’activité.