Est-il vrai que le gouvernement ne peut pas réduire l’impôt sur le revenu global IRG. Une réduction que le premier ministre a qualifiée d’impossible, lors de la dernière réunion de la tripartite ?, ou que le gouvernement aurait choisi la solution facile, notamment, la soustraction de cette impôt directement des salaires des employés et fonctionnaires, bien avant qu’ils ne perçoivent leurs salaires, et éviter ainsi de courir derrière les évadés fiscaux.
M. Ahmed Ouyahia a justifié la position du gouvernement réfutant de réduire l’IRG ne serait-ce que d’un centime, justifiant que l’IRG en Algérie couvre moins de 50% des salaires des employés. Un argument dont les employés ne sont concernés ni de près ni de loin, pour la simple raison qu’ils ne sont pas responsable de l’échec des organismes de l’Etat et ses institutions de contrôle à lutter contre la fraude fiscale et les fausses déclarations des entrepreneurs, commerçants et importateurs. On se demande si le gouvernement refuse de réduire la valeur de l’IRG parce qu’il ne dispose pas de ressources financières nécessaires pour couvrir les charges de cette réduction sur les fonctionnaires ? Toutes les donnes font état du contraire et montrent que le gouvernement dispose de mille et une solutions permettant de réduire cet impôt. Toutefois, il a choisi de faire pression sur le maillon faible parmi les payeurs d’impôts, qui ne sont autres que les fonctionnaires et employés au lieu de déranger ou lutter contre les fraudes fiscales, exercées par les lobbies des containers, les importateurs et les barons du marché noir, dont les transactions sont estimées à plus de 14 milliards de dollars, en dehors du cercles de l’Etat.