Le GNL 16 fait son bilan

Le GNL 16 fait son bilan

«De l’aveu même des participants, on peut s’estimer heureux, aujourd’hui, que cette 16e édition du GNL a été programmée à Oran, en Algérie, car si elle devait se tenir à Bruxelles, Paris ou Londres, elle aurait très bien pu être annulée, vu le contexte de blocage qui a prévalu ces derniers jours avec, comme vous le savez, la fermeture quasi-totale du ciel européen au trafic aérien à cause du nuage de cendres».

C’est ce qu’a indiqué en con- férence de presse, animée mercredi soir à l’issue de la cérémonie de clôture, le président du comité de pilotage du GNL 16, M.Abdelhafid Feghouli, qui est revenu en détail sur la qualité de participation, notamment étrangère, à cet évènement majeur qu’Oran a abrité du 18 au 21 avril en cours.



Cette situation, a-t-il ajouté, a limité même le recours au transport terrestre en Europe, où des trains, autobus et même les voitures de location affichaient complet, a-t-il ajouté.

Finalement, près de 1.000 délégués dont 500 étrangers ont pu, tout de même, prendre part à la 16è Conférence international du gaz (GNL 16), dont les travaux ont été clôturés mercredi.

Pour rappel, les organisateurs avaient tablé initialement sur une participation de l’ordre de 1.500 délégués, dont pas moins de 1.000 étrangers. M. Feghouli s’est dit ainsi satisfait du nombre et de la qualité des conférences données, même si, a-t-il noté, sur les 90 communications programmées, 13 ont dû être annulées.

Mais si on a pu maintenir un bon nombre de ces communications, c’est bien grâce au recours à des experts étrangers qui étaient déjà en Algérie et qui font partie d’équipes de recherche au sein de leurs compagnies, ce qui leur donne la qualité académique requise pour animer ces conférences au même titre que les communicants qui devaient venir de l’étranger.

Poursuivant son exposé, M. Feghouli a, par ailleurs, évoqué le volet organisationnel, notamment les réaménagements qui ont dû être apportés par le comité d’organisation, pour s’adapter à la situation.

Au lieu des trois jours et demi consacrés initialement aux conférences, on s’est retrouvé avec seulement deux jours consacrés à ces travaux, ce qui nous a contraints d’allonger les horaires de fermeture des conférences, pour mener notre programme à terme, at-il encore expliqué.

S’agissant de l’exposition, le conférencier a fait état de la participation de quelque 700 exposants et pas moins de 1.000 visiteurs.

Il a également noté, la présence à cette expo de 161 compagnies, dont 140 étrangères, représentant 59 pays.

Sur ce même volet relatif à la participation étrangère, il y a lieu de noter que les structures d’hébergement mobilisées par les organisateurs, notamment les deux bateaux hôtel, ont finalement été peu utilisées, vu les absences constatées.

Par ailleurs, un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines rendu public à l’issue de ces travaux, note la participation de quelque 300 journalistes dont une soixantaine de représentants de médias étrangers.

Le même texte a qualifié d’ «historique» «la Déclaration d’Oran» qui a sanctionné la réunion du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), tenue le 19 avril, en présence de huit ministres du Pétrole sur les 14 délégations participantes.

Houari Barti