Contrairement à ses habitudes, c’est un Benchikha très nerveux qu’on a vu sur la ligne de touche samedi soir face au Soudan, pourtant la veille il se disait serein et sûr de la qualification.
L’insistance de la sélection soudanaise en attaque et les nombreuses erreurs commises par ses poulains dans ce match et, surtout, la pression due à une possible élimination ont fini par avoir raison de l’ancien entraîneur du Club Africain.
Raouraoua à un responsable de Sport Five : «C’est moi la CAF»
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui n’était pas au Soudan la veille de la rencontre face au pays organisateur, a fini par arriver à temps à Khartoum et suivre à partir de la tribune la rencontre de l’EN face au pays organisateur. On l’a croisé au coup de sifflet final quand il s’apprêtait à rejoindre les vestiaires des Verts pour les féliciter, et il était tellement content et c’était visible sur son visage.
Quelques minutes plus tard, il est sorti des vestiaires de l’EN au moment où l’un des employés de Sport Five, la boîte de communication détentrice des droits de diffusion des images de ce CHAN, était en train de nous empêcher d’approcher des vestiaires. Calmement, Raouraoua a demandé à cet employé français de cette boîte de lui expliquer son geste, ce dernier lui a rétorqué qu’il était juste en train d’appliquer les consignes de la CAF, c’est là que Raouraoua est intervenu pour nous ouvrir la porte avec colère, en lançant ceci au pauvre employé de Sport Five : «C’est moi la CAF.» Les journalistes présents ont eu de la peine (…) pour le pauvre jeune Français qui n’a pas trouvé mieux que de s’éclipser sur le champ, on ne l’a plus revu dans les parages.
Le bus des Verts a vraiment vibré
A la fin du match et dès qu’ils sont montés à bord du bus, les joueurs de l’EN ont laissé éclater leur joie, ils n’arrêtaient pas de danser et de chanter et même de sauter, le tout dans une ambiance algérienne mais en présence du vuvuzella et devant les yeux très curieux des fans soudanais, qui ont à leur tour encerclé le bus en scandant le nom de l’Algérie. Le bus n’arrêtait pas de bouger dans tous les sens, cela a fait réagir un policier soudanais qui nous a dit que le propriétaire du bus regrettera sans doute d’avoir laissé son véhicule à la disposition de l’EN. Selon ce policier très sympa, le propriétaire de ce bus changera sans doute les amortisseurs du véhicule à l’issue de cette compétition.