Le « général » est un docteur dans la peau d’un entraîneur

Le « général » est un docteur dans la peau d’un entraîneur

Profitant de la présence, avant-hier, de l’ancien club de l’entraîneur national Abdelhak Benchikha, la formation tunisienne du Club Africain, qui a remporté la coupe de l’UNAF sur le compte du Mouloudia d’Alger, nous nous sommes rapproché de quelques joueurs tunisien qui ont eu à travailler avec lui auparavant et qui ont remporté le titre après une longue absence.

Parmi les joueurs que nous avons rencontré, Douadi et le gardien de but Abderrahmane el Khiati, tous ont reconnu les compétences et la rigueur de Benchikha dans ses rapports avec les joueurs, en plus de ses méthodes à lui par lesquelles il arrivent à motiver ses poulains et à les orienter vers les objectifs bien tracés. Ces derniers l’ont déclaré à l’unanimité, compétent et capable à mener les Verts vers des succès.



Douadi : « Benchikha a besoin de temps avec les Verts…sa forces dans les changements et il toujours sur de réussir ».

La star du Club Africain, Zoheir Douadi s’est dit fier d’avoir travaillé avec le sélectionneur national Abdelhak Benchikha avec qui il a remporté le titre du championnat national. Selon lui, Benchikha possède toutes les qualités d’un grand entraîneur d’une sélection ou d’un club. Il a prouvé cela à plusieurs occasions. Douadi ajoute que Benchikha a besoin d’un peu de temps (le cauchemar de tout entraîneur), pour mettre en application son programme. « Il a sa touche magique », lorsqu’il effectue des changement, nous dit-il a propos du coach national.

Kahled Souissi : « Benchikha s’intéresse aux moindres détails qui concernent les joueurs afin de savoir se comporter avec eux dans les situations difficiles ».

Selon le défenseur du Club Africain, Khaled Souissi, qui a eu comme entraîneur pendant deux saisons, Benchikha, la première qualité de ce dernier est de connaître tout de ses joueurs afin de savoir traiter toutes les questions avec professionnalisme avant même d’arriver sur le terrain. Benchikha était comme « un père » et son rôle dépasse celui d’entraîneur sur le terrain. C’est une qualité rare qu’on ne trouve pas chez tous les entraîneurs, nous confie Souissi qui lui souhaite ainsi qu’aux Fennecs une qualification à la CAN 2012.