Depuis hier, mardi, le général à la retraite Hassan Benhadid, a décidé d’entamer une grève de la faim et cesser de prendre son traitement médical comme d’habitude, et ce, comme signe de protestation contre la tergiversation enregistrée dans le parcours son affaire, depuis sa détention survenue quelques jours après ses déclarations du 21 septembre 2015 à la Radio M, appartenant au site Maghreb Emergent.
Benhadid, âgé de 71 ans, atteint de plusieurs malaises chroniques, il attendait toujours son procès en dépit des 130 jours déjà écoulé en prison. Accusé de «divulgation du secret militaire» que le tribunal militaire aurait été actionné.
Le général avait été intercepté par une escouade de la gendarmerie, alors qu’il rentrait chez lui, puis dirigé tout droit vers la brigade de recherche de Bab J’did à Alger, lui et son fils. Tout le monde croyait que l’affaire concernait le dossier pour lequel son fils est poursuivi depuis le 17 septembre dernier, et dans lequel Hocine Benhadid avait été entendu comme témoin.
Le fils du général à la retraite aurait pris du coffre de son père son arme personnelle, que les gendarmes ont retrouvée sur lui. Après sa mise sous mandat de dépôt, il s’est avéré que l’officier supérieur fait l’objet d’une poursuite pour divulgation du secret militaire, en raison des attaques virulentes qu’il avait dirigées contre le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah, ce qui a provoqué le courroux de ce dernier.