Le général à la retraite Hocine Benhadid, 72 ans, arrêté le 30 septembre dernier et incarcéré à la prison d’El Harrach, a arrêté sa grève de la faim, entamée le 16 février dernier, apprend-on de source familiale.
Le général à la retraite avait été arrêté par la Gendarmerie nationale le 30 septembre dernier, et mis sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach, suite aux deux entretiens qu’il avait accordé respectivement à radio M et à la chaîne de télévision El Magharibia.
Son arrestation musclée avait suscité l’indignation de nombre de ses anciens collègues[1], journalistes, et personnalités politiques qui avaient réclamé sa libération.
Après avoir usé de toutes les voies de recours, le général à la retraite avait, en dépit de son état de santé jugé critique par ses avocats, entamé une grève de la faim et cessé de prendre ses médicaments le 16 février dernier, pour réclamer ses droits fondamentaux, en l’occurrence son droit d’être jugé et d’être transféré dans un établissement hospitalier.
Devant l’inefficacité de son action, et conseillé par ses proches et ses avocats, M. Benhadid a finalement décidé d’arrêter une grève de la faim qui n’a pas trouvé l’écho souhaité auprès des décideurs et de la société civile, quasi absente de cette affaire[2].