Lorsque son contrat de livraison de gaz Algérien est arrivé à terme en 2007, la Belgique s’est tournée vers le Qatar et la Suède.
Aujourd’hui, du fait sa sortie du nucléaire, programmée jusqu’en 2025, la Belgique veut diversifier ses sources d’approvisionnement et reprend contact avec l’Algérie.
Dans ce sillage le ministre Belge des Affaires étrangères est attendu à Alger en juillet prochain pousser la coopération économique « plus loin » que les relations commerciales.
Mission d’exploration avant le ministre
Cette volonté Belge de renforcer sa coopération avec l’Algérie a été déjà exprimée cette semaine à l’occasion d’une mission d’exploration menée par une dizaine d’entreprises en marge de la 45e édition de la foire internationale d’Alger.
La délégation a débuté sa prospection du marché national par une rencontre à Alger sous l’égide la Chambre Algérienne du commerce et d’industrie (CACI) avant de se rendre dans la ville d’Oran, en quête d’opportunités d’investissements.
Figurent parmi ces entreprises Belges, la société de services et d’études Agora, le fournisseur d’équipements de chauffage et de ventilation Mabs international et ETI, spécialisée dans les énergies renouvelable et le génie climatique, les sociétés Zircos et Transurbtechnirail opérant respectivement dans la gestion des flottes de véhicules par system GPS et la surveillance des travaux de montage et mise en service des équipements de signalisation et de télécommunication.
3,2 milliards de dollars d’échanges commerciaux en 2011
Les échanges commerciaux entre l’Algérie et le Royaume de Belgique ont atteint 3,2 milliards de dollars en 2011. La balance commerciale est nettement en faveur de l’Algérie dont les importations en provenance de Belgique sont estimées, la même année, à 800 millions de dollars. Plus de 70 entreprises belges travaillent actuellement en Algérie. La Belgique occupe le rang de 7e client et du 14e fournisseur de l’Algérie.