Le futur viaduc Trans-Rhumel, un défi d’ingénierie et d’architecture

Le futur viaduc Trans-Rhumel, un défi d’ingénierie et d’architecture

Le viaduc Trans-Rhumel de Constantine, de par la complexité du site sur lequel il est implanté, est un « défi d’ingénierie et d’architecture » et, en même temps, la « fierté » du groupe brésilien Andrade Gutierrez qui le réalise, a estimé, mercredi à Constantine, le directeur des travaux, Nelson Jaques.

Intervenant lors d’une journée scientifique portant sur « les ponts de Constantine et leurs dimensions socioculturelle et historique », organisée par l’université Mentouri-1 de Constantine, M. Jaques a précisé que le chantier du huitième pont de la cité du Vieux Rocher s’était heurté, au début, à plusieurs contraintes techniques liées à la nature du sol, nécessitant de profondes excavations pour la réalisation des pylônes.

Des technologies de pointe, « les dernières en matière de réalisation de ponts » ont été utilisées pour avancer dans ce chantier, a expliqué cet intervenant aux universitaires et étudiants en génie-civil présents à la rencontre.

Le directeur des travaux de cette entreprise brésilienne est revenu sur les détails techniques de la réalisation du Trans-Rhumel, s’attardant sur le tablier de l’infrastructure, la travée principale et les deux pylônes.

Cette journée scientifique, tenue au campus Tidjani Haddam, à laquelle ont également été conviés de nombreux experts en ouvrages d’art, a offert l’opportunité au représentant du groupe italien Integra de revenir sur l’expérience de cette entreprise en Algérie où elle a été chargée, notamment, de la réhabilitation du pont Sidi Rached et de son « sosie » dans la région de Chihani, dans la wilaya d’El Tarf.

Le président-directeur général de la SAPTA (Société algérienne des ponts et des travaux d’art) s’est attardé, quant à lui, sur l’expérience de cette entreprise publique dans la réhabilitation des ponts Sidi Rached et Sidi M’cid, soulignant que l’intervention, en 1998, en collaboration avec les italiens d’Integra, pour le changement des câbles du pont suspendu, alors que l’ouvrage était en exploitation, constitue une « référence » et fait l’objet de cours dispensés par les techniciens de la société à des spécialistes des ponts, chargés de l’entretien et de la maintenance des ouvrages d’art.