Triste signe des temps, au sortir d’une décennie calamiteuse, Annaba ne cesse de recenser les nombreuses dégradations de son environnement. Ainsi, le fruit du jujubier (el-annab en arabe), qui avait donné son nom à l’ancienne Hippone et dont l’arbrisseau poussait jadis à même la ville, n’existe plus aujourd’hui. Les “Annabis” de souche, qui veulent perpétuer la tradition de sa dégustation annuelle, doivent s’approvisionner dans le massif de Collo, situé à plus de 150 km de l’ex-Coquette.
A lire aussi