Le français TotalEnergies de nouveau intéressé par une collaboration avec SONATRACH

Le français TotalEnergies de nouveau intéressé par une collaboration avec SONATRACH

Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a tenu une réunion de grande importance ce lundi avec le PDG de TotalEnergies, en présence du PDG de Sonatrach. Cette rencontre a été l’occasion de discuter en profondeur de la coopération entre ces deux géants de l’industrie de l’énergie.

De nouveaux projets SONATRACH-Total à l’horizon ?

Ce lundi, le ministre des Mines, Mohamed Arkab a rencontré Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies. L’accent a été mis sur la collaboration entre Sonatrach et le groupe français dans les secteurs du gaz naturel et du gaz de pétrole liquéfié. Les discussions ont également porté sur les projets à venir en Algérie et à l’étranger, indiquant un intérêt mutuel à développer davantage ces domaines cruciaux.

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Mais la réunion ne s’est pas limitée à ces sujets. Les deux parties ont également exploré des opportunités liées à la production d’hydrocarbures, aux énergies renouvelables, à la transition énergétique et au stockage de l’énergie. Cette ouverture vers des technologies plus propres et durables souligne l’engagement commun envers un avenir énergétique plus responsable.

Le communiqué officiel du ministère a souligné l’engagement des deux entreprises à renforcer leur partenariat et à partager leurs expertises. Cette réunion a été l’occasion de jeter les bases pour des collaborations futures fructueuses dans le secteur énergétique.

Partenariat SONATRACH-Total : l’accord finalement dissout

Plus tot dans l’année, les deux géants des hydrocarbures avaient signé un accord de partenariat pour la construction d’une usine de polypropylène à Oran (STEP : Sonatrach-Total Entreprise Polymères).
Alors que les travaux de construction devaient débuter en cet été, le groupe français a décidé de se retirer au dernier moment, cédant ses parts à la partie algérienne.
Interrogés sur la raison d’un tel retournement de situation, TotalEnergie avait répondu par la hausse des couts du projet.
« À la suite de l’augmentation des coûts du projet, TotalEnergies a convenu avec Sonatrach de lui céder ses participations dans la joint-venture STEP, codétenue par Sonatrach (51 %) et TotalEnergies (49 %), laissant ainsi à Sonatrach l’initiative de lancer le développement du projet », explique Pol-Remy Barjavel, en charge de la communication chez Total.