Le Forum économique mondial de Davos qui a débuté ce matin a, ouvert le débat sur le spectre d’une récession mondiale si, les économies du monde n’engagent pas des actions d’urgence face à la crise pétrolière et économique qui sévit ces derniers mois.
Un rendez-vous économique incontournable qui réunit chaque année des milliers de participants pour tentent de trouver des solutions à la crise économique actuelle. Ce Forum abordera par ordre de priorité les questions les plus urgentes, à savoir, la crise des migrants, le terrorisme, le réchauffement climatique et les incertitudes qui planent sur l’avenir du marché économique mondial, plombé par la chute des prix du pétrole et des bourses internationales. Les participants n’ont que trois jours pour aboutir à des solutions.
Une durée que les experts estiment insuffisantes pour atteindre les objectifs de ce forum, qui selon eux ne différera pas des précédentes éditions. Ils qualifient cette édition d’ « arnaque » vu la somme déboursée pour son organisation. Elle évaluée à 100 millions d’euro. En ces temps de crise, ce montant peut régler plusieurs problèmes, selon ces experts.
En effet, pour le premier jour, les débats se sont concentrés sur la situation alarmante de l’économie mondiale causée par la dégringolade des cours du pétrole et le ralentissement de la croissance mondiale. Des facteurs qui peuvent conduire selon les intervenants à la récession mondiale.
Pour amortir le choc de la crise pétrolière, ils estiment nécessaire de chercher des alternatives au pétrole à travers « une refonte totale des emballages et des plastiques en général », comme matériau de base pour leur production car si rien ne change, cette filière consommera 20% de la production pétrolière en 2050. Par conséquent, ils appellent à création d’une filiale de réutilisation et de recyclage des plastiques et emballages.
Cette alternative permettra aux utilisateurs uniques des sacs en plastique de pallier le manque situé entre 80 et 120 milliards de dollars par an. Certains pays comme la France et la Grande-Bretagne ont décidé d’interdire l’utilisation des sacs en plastiques, dès mars 2016. Une alternative qui devrait aider, notamment, les pays producteurs de pétrole comme l’Algérie qui prend part à cet événement avec les 3000 autres participants. Les travaux du Forum de Davos se poursuivront jusqu’au 23 janvier.
L’Algérie représentée par Bouchouareb
Le Ministre de l’Industrie et des Mines, représentant l’Algérie à cette rencontre a dans son intervention expliqué que « L’Algérie ambitionne de se positionner progressivement en haut des chaines de création de la valeur en investissant ses atouts naturels et humains pour aller vers des avantages non plus comparatifs mais construits et durables. La révolution 4.0 doit être perçue comme une opportunité qui s’imposera à nous par sa vitesse d’extension et dont il faudra, cependant, appréhender dès maintenant les bouleversements rapides qu’elle induira, particulièrement sur les pays en voie de développement et d’émergence, et ce en termes de gestion de la mutation vers de nouvelles formes d’organisation, de production et d’échanges et les impacts sur l’accroissement du niveau du chômage et des tensions sociales sur les économies vulnérables. Cette étape de transition doit être concertée pour éviter les effets d’éviction et pour assurer un développement juste, harmonieux et durable à l’humanité entière»
Il rappellera par ailleurs, la batterie de réformes économiques entreprises par l’Algérie et leur accélération au cours des derniers mois, notamment le travail mené pour promouvoir les leviers de la croissance économique, l’amélioration du climat des affaires et des conditions d’investissement, les réformes des cadres juridiques (investissement, PME, normalisation), la stimulation de l’innovation, l’amélioration de la compétitivité et la nouvelle vision industrielle.