La ministre de la culture, Khalida Toumi, a estimé que le Festival d’Oran du film arabe constitue un moyen de consolidation et de renforcement des liens entre les peuples de la nation arabe.
Dans un message lu, samedi dans la soirée, à l’ouverture de la 6ème édition du FOFA, par son représentant, Rabah Hamdi, la ministre de la culture a souligné que la tenue de ce rendez-vous culturel constitue une occasion pour réaffirmer tous les liens qui unissent les peuples de la nation arabe, ‘‘liens forgés par une histoire commune et une même civilisation’‘, a-t-elle précisé.
Khalida Toumi a rappelé que le cinéma arabe a connu une avancée appréciable et un développement qui rivalise aujourd’hui avec les grands pôles du 7ème art mondial.
‘‘Le cinéma arabe a réussi à jouer pleinement son rôle avant-gardiste au service des peuples opprimés et dans la défense de leur droit à la liberté et au recouvrement des droits spoliés, comme l’avait fait le 7ème art algérien, à sa naissance, en servant d’arme pour combattre le colonialisme français’‘, a précisé, dans son message la ministre de la culture.
Khalida Toumi a rappelé que le cinéma, à l’instar des autres arts et autres domaines de création, est un moyen permettant la préservation et la valorisation du patrimoine arabe et de son histoire, estimant que le Festival d’Oran est ‘‘un évènement important permettant d’aborder le présent de la nation arabe, d’évaluer son passé et de réfléchir sur les moyens lui permettant d’éviter les dangers qui la guette de toutes parts’‘.
La cérémonie d’ouverture qui a eu lieu au centre des conventions ‘‘Mohamed Benahmed‘‘ a été marquée par des hommages rendus à une dizaine de personnalités ayant marqué la cinématographie nationale.
Un documentaire sur les 50 ans du 7ème art algérien a été projeté avant que l’assistance ne soit conviée à suivre la dernière œuvre du cinéaste algérien Rachid Bouchareb, ‘‘Just like woman‘‘, entièrement tourné aux USA.