Le chef de la mission du FMI a mis également l’accent sur la nécessité de la diversification de l’économie algérienne et à ne pas compter essentiellement sur sa rente en hydrocarbures.
Zeine zeidane qui a visité l’Algérie dans le cadre des consultations annuelles entre cette instance internationale et les pays membres, a souligné lors d’une conférence de presse tenue à Alger, que le gouvernement algérien devait faire face à quatre (4) sérieux défis, à savoir la réduction du taux d’inflation estimé à la fin de l’année en cours à 8.5%, la réduction de sa dépendance en matière des hydrocarbures et le développement des industries locales afin de satisfaire les besoins domestiques.
Le haut conseiller au FMI a toutefois reconnu les efforts notables entrepris par l’Algérie à plusieurs niveau, mais il estime aujourd’hui qu’Alger est appelé à améliorer son environnement de travail, à savoir notamment les investissements étrangers, la création d’investissements directs tout en affirmant que le pays pourrait bénéficier des moyens du marché mondial si elle améliorait ses règles et l’environnement d’investissement.
Zeide Zeidane a en outre mis l’accent sur la nécessité de limiter la règle 51/49 incluse dans la loi de finances complémentaire 2009 pour les secteurs stratégiques, afin d’attirer plus d’investissements directs étrangers (IDE).
Pour étayer ses dires, l’interlocuteur s’est appuyé sur les conclusions d’une étude élaborée par la Banque mondiale, qui concerne 88 Etats y compris l’Algérie, qui démontrent que seule cette dernière continue à appliquer ladite règle.
Le représentant de l’institution de Bretton Wood’s prévoit un taux de croissance estimé à 2.5% en Algérie pour l’année prochaine, tandis que le gouvernement algérien a émis l’espoir d’atteindre un taux de croissance estimé à 4 ou 4.5%
