ce sujet, le SG du FLN espère réaliser une performance avec une victoire dans 1 000 communes. Mieux, il réaffirmera qu’en cas de défaite du FLN, il était prêt à démissionner de son poste.
Ainsi, interrogé sur la particularité de ces élections, il rétorquera que son parti, ayant «obtenu la confiance des électeurs et électrices le 10 mai», ce dernier «doit conforter cette confiance par une victoire aussi éclatante, le 29 novembre, que celle des législatives».
«C’est pour cela, ajoutera-t-il, que nous voulons que nos candidats élus puissent répondre aux attentes des citoyens en modernisant et en innovant en matière de gestion des communes et en apportant des solutions aux problèmes du vécu quotidien des citoyens».
En outre, interrogé sur le taux de participation des électeurs aux prochaines locales, Belkhadem dira s’attendre «à un taux relativement plus élevé que celui du 10 mai», et pour cause, expliquera-til, «les circonscriptions électorales étant limitées concernant les municipales, et en raison du pouvoir exécutif qu’elles représentent, les citoyens veulent le meilleur pour la gestion de leurs affaires».
Pour ce qui est de la représentativité féminine au sein des listes électorales du FLN, il affirmera avoir «légèrement dépasser ce que prévoit la loi en allant au-delà des 35%.». «Nous espérons pouvoir arriver un jour à la parité», lancera-t-il. Par ailleurs, concernant l’élargissement des prérogatives des P/APC, le S/G du FLN estimera qu’«il est normal que l’on aille vers un élargissement des prérogatives des élus, qui doit se faire dans un cadre bien défini».
Et de trouver «pas normal que l’élu ne puisse pas réaliser ses promesses électorales puisque ces délibérations doivent au préalable être adoptées par le chef de daïra ou par la wilaya». Selon lui, «tout ce qui relève de l’initiative des élus dans le cadre de la loi et celui du contrôle de l’utilisation des deniers publics doit rester du seul ressort des élus.
La tutelle, (le ministère de l’Intérieur) doit pouvoir contrôler les délibérations quand elles ont un effet financier de manière à pouvoir assurer une utilisation saine des deniers publics».
A propos d’élus ayant fait objet de poursuites judiciaires pour corruption et détournement, Belkhadem soulignera que «quiconque dont la conduite est reprochable ou suspectée dans la mauvaise gestion de l’argent public et des deniers publics nous refusons sa présence dans nos listes».
L. N. B.