Le FLN réunit ses 221 députés à Zéralda

Le FLN réunit ses 221 députés à Zéralda

Jeudi dernier, le parti du Front de libération nationale a organisé à l’hôtel Mazafran à Zéralda une première rencontre réunissant ses 221 députés, élus aux législatives du 10 mai. Dans son allocution, son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, a affirmé que son mouvement politique a montré qu’il était en mesure d’unifier les Algériens et de rester fidèle aux principes du 1er Novembre 1954. Il a souligné que la victoire du FLN est celle de l’Algérie : «Les élections supervisées par des magistrats se sont déroulées dans la transparence et en présence de plusieurs observateurs», a-t-il déclaré.

La confiance accordée par le peuple algérien au  FLN lui fait prendre conscience de ses responsabilités à l’égard des défis qui se posent à la société, a-t-il dit. Tout au long de la campagne électorale, le parti du FLN a privilégié le réalisme, a affirmé son secrétaire général, pour qui les slogans illusoires n’ont jamais permis de prendre en charge les revendications du peuple.

Le FLN, n’a pas promis aux gens l’éden ni fait de leurs souffrances un fonds de commerce. Les jeunes générations qui ont confiance dans le FLN «aspirent, a-t-il dit, à un parti d’avenir qui apporte des réponses aux questions préoccupant les citoyens». «Tel est le défi que notre formation politique doit relever aujourd’hui et demain», a-t-il poursuivi.

Pour ce faire, le parti ne doit pas prôner un discours passéiste, a souligné son premier responsable, ajoutant qu’il s’agissait surtout d’adopter un discours qui peut être suivi d’actes. Il a, à cet égard, montré que le programme de sa formation proposait des solutions réalistes dans tous les domaines, tels que la santé, l’enseignement, l’agriculture, la protection de l’environnement et le renforcement des liens avec la communauté nationale établie à l’étranger. Le secrétaire général du FLN a exprimé l’attachement de son parti au pluralisme et à la pratique démocratique, précisant que la logique et la gouvernance du parti unique n’auront plus lieu d’être.

Des échos nous parviennent faisant état d’une inclinaison à la domination. Plébiscité par le peuple, notre parti demeure conscient que la gestion des affaires publiques nécessite l’élargissement du champ de participation, ce qui implique un bannissement de la logique de la domination», a souligné Belkhadem.

Il a ajouté que le parti FLN «apprécie à sa juste valeur la lourde responsabilité dont il a été investi et œuvrera à honorer ses engagements». Pour Belkhadem, le mandat parlementaire «n’est pas synonyme de détournement de deniers publics, d’abus de pouvoir ou de dénigrement de l’autre, mais repose sur un travail ardu pour la réalisation des aspirations du peuple».

Le parti estime que la députation n’offre pas que des avantages et l’action parlementaire ne consiste pas uniquement en des interrogations et des questions orales ou écrites», a précisé Belkhadem, ajoutant que l’action parlementaire véritable «se mesure par rapport à la capacité de faire face aux problèmes dont souffrent les jeunes et différentes catégories de la société».

Par ailleurs, le secrétaire général du FLN a indiqué que sa composante politique «n’a jamais appelé à exclure quiconque, pas même un parti politique, partant de sa croyance en la capacité du peuple à opérer le changement par les urnes».

«La démocratie politique est confortée par la démocratie sociale, à travers notamment une répartition équitable des richesses sur la base de l’effort et de la compétence», a-t-il ajouté.  K. C.