Le FLN ne sera pas marginalisé et nous n’avons pas peur des islamistes

Le FLN ne sera pas marginalisé et nous n’avons pas peur des islamistes
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Abdelaziz Belkhadem a rejeté ce qui se dit sur une marginalisation du FLN, après le premier ministère et la gestion des réformes aient été confiés à ses concurrents du RND, Belkhadem a déclaré que Ben Salah a été choisi pour présider la commission de consultation en sa qualité de deuxième homme de l’état et non pour son appartenance partisane, et a été assisté dans sa mission par deux conseillers de la présidence de la république et ce pour tenir des consultations et présenter un rapport à la présidence, « je ne vois donc pas comment le FLN aurait été marginalisé ».

Belkhadem a d’un autre coté indiqué au sujet de la montée de la vague islamiste dans les pays voisins qui ont connu des « révolutions », « nous ne craignons pas les islamistes lors des élections ». Et sur le retour des anciens du « FIS » Belkhadem pense que « le peuple a dans la charte de réconciliation tranché sur la question en interdisant aux responsables de la tragédie nationale l’exercice politique », précisant dans ce contexte que « quant à l’exercice avec des références islamistes ils existent déjà sur la scène ». Il a également décrit la visite de Ghannouchi en Algérie comme s’inscrivant dans le cadre de la « consultation », « le mouvement tunisien Ennahda qui a la majorité nous a demandé des conseils en gestions, nous leur avons alors dit que la gestion demandait des « solutions et de tenir compte de la situation ». Quant aux pressions exercées sur l’Algérie pour la pousser à des réformes, le secrétaire général du FLN pense que l’occident nous attend sur trois sujets « les élections, la représentativité féminine et l’audiovisuel » assurant « nous n’engageons pas les réformes pour l’Europe mais pour notre peuple et le pétrole nous le vendrons à l’Europe ou a d’autres » dans sa réponse aux critiques des députés de l’UE. Il a dans ce contexte minimisé les protestations sociales qu’il a considéré comme normale, puisque comme il l’a dit « l’Algérie enregistre annuellement pas moins de 4 mille protestations », appelant à la nécessité de « d’entendre les revendications du peuple et que des dialogues soient tenus pour expliquer les capacités du pays ».