Le FLN n’adhère pas à l’initiative du RCD, qui prévoit l’organisation d’une marche aujourd’hui à Alger. «La marche aujourd’hui du RCD, prévue là où les manifestations publiques sont interdites, participe d’une volonté de confrontation», a fait savoir le chargé de la communication du FLN, Kassa Aïssi.
«Les moyens d’expression existent bel et bien», ajoute le même responsable comme pour battre en brèche les arguments du RCD, qui revendique, à travers sa marche, plus «d’ouverture démocratique». «Les risques de dérapages lors de la marche d’aujourd’hui existent», averti encore M. Kassa, qui perçoit l’initiative du RCD telle une «tentative politicienne de tendance à détourner les problèmes existant dans la société».
De son côté, Djamel Abdeleselam, secrétaire général du mouvement Islah, a affirmé que «les lois sont faites pour être respectées», faisant ainsi allusion à l’interdiction de toute manifestation à Alger. Le Parti des travailleurs (PT) est, quant à lui, «pour la levée de cette interdiction et favorable à la liberté de manifestation, tout comme le PT milite pour la fin de l’état d’urgence», apprend-on de l’un de ses membres de la direction nationale contacté hier.