La police scientifique a réussi à identifier, ce week-end, le troisième kamikaze qui tentait, en compagnie de deux autres, de perpétrer des attentats dans la capitale lundi dernier.
Il s’agit, selon des sources sécuritaires, d’Abdelkahar Belhadj, alias Mouâawia, le fils d’Ali Belhadj, le numéro 2 de l’ex-FIS. Une «source autorisée» avait confirmé jeudi, dans une déclaration à l’agence AFP, la mort du fils d’Ali Belhadj. «Il y a eu identification par l’ADN» du corps d’Abdelkahar Belhadj,
a déclaré cette source gouvernementale citée par l’AFP. Abdelkahar Belhadj avait rejoint les maquis en 2006 et rallié les rangs de l’organisation terroriste de Droukdel qui active sous la bannière d’AQMI. À cette époque, son père avait accusé les services de sécurité d’avoir kidnappé son fils.
Nos sources notent qu’il est né en 1988, et en décembre dernier, des informations circulaient selon lesquelles Abdelkahar Belhadj avait été abattu par les forces de l’ANP lors d’une opération militaire dans les maquis de Sidi Ali Bounab qui a duré près d’une vingtaine de jours et où plusieurs terroristes avaient été neutralisés.
Il a été condamné par contumace à la peine de mort par le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou en 2009, pour avoir participé dans plusieurs attentats terroristes. Il a été abattu, lundi dernier, par les éléments de l’ANP au niveau d’un barrage de contrôle
à Thénia, en compagnie de deux autres terroristes qui se préparaient à ensanglanter Alger et visaient des édifices publics dans l’Algérois. Ses deux acolytes ont été identifiés comme étant Khezzrani Khaled, âgé de 27 ans et originaire de Si Mustapha, et Ben Soutt Lounès de Zemmouri, tous deux avaient rejoint les maquis vers la fin des années 2007.
A. A.