Le fils cadet de kadhafi et trois de ses petits-enfants en bas âge ont été tués lors d’un raid sur Tripoli,L’OTAN assassine !

Le fils cadet de kadhafi et trois de ses petits-enfants en bas âge ont été tués lors d’un raid sur Tripoli,L’OTAN assassine !
le-fils-cadet-de-kadhafi-et-trois-de-ses-petits-enfants-en-bas-age-ont-ete-tues-lors-dun-raid-sur-tripolilotan-assassine.jpg

L’Otan a franchi dans la nuit de samedi à dimanche une nouvelle étape dans la guerre qu’elle mène au régime Kadhafi, en tuant le plus jeune de ses fils Seif al Arab, 29 ans, son épouse et ses trois enfants.

Le numéro un libyen et son épouse, qui se trouvaient également sur les lieux du bombardement, s’en sont sortis sains et saufs, selon le porte-parole du gouvernement libyen.

La stratégie de l’Alliance atlantique se confirme: elle tend à viser Kadhafi et ses proches, quitte à les éliminer en sortant du cadre de la Résolution 1973 et faire fi d’une supposée protection des populations.

Tripoli ne s’y est d’ailleurs pas trompée et a dénoncé une nouvelle fois une tentative illégale d’assassinat politique de Mouammar Kadhafi par les forces de l’Otan qualifiées de «croisés colonisateurs » uniquement intéressées par le pétrole du pays.

Et pourtant le Premier ministre britannique, continue d’ affirmer péremptoire, que l’action de l’OTAN est «en accord avec la résolution 1973 des Nations unies et doit permettre d’éviter la mort de civils en frappant la machine de guerre de Kadhafi, ce qui vise les chars, les armes à feu et les lanceroquettes, mais aussi la chaîne de commandement et de contrôle».

Les raids de l’OTAN ne ciblent pas «des individus», a poursuivi Cameron, refusant de confirmer la mort du plus jeune fils de Kadhafi et de trois des petits-enfants du chef d’État libyen. De son côté et dans un communiqué l’Otan a indiqué avoir poursuivi ses frappes de «précision» contre les installations militaires du régime Kadhafi à Tripoli, y compris des frappes sur un bâtiment de commandement et de contrôle connu dans le secteur de Bab al-Aziziya.

De fait et selon les experts militaires, les frappes continues menées contre le secteur de Bab Al-Aziziya font partie d’une stratégie cohérente de l’Otan pour perturber et détruire le commandement et le contrôle des forces de Khadafi en sachant pertinemment qu’elles visent également le guide libyen et ses proches.

Même si l’alliance atlantique continue de prétendre qu’elle poursuivra ses opérations jusqu’à ce que toutes les «attaques et les menaces contre les civils aient cessé, jusqu’à ce que toutes les forces pro-Kadhafi, y compris les tireurs embusqués, mercenaires et forces paramilitaires, soient rentrées dans leurs bases, et jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun obstacle à l’accès et à l’aide humanitaire pour toutes les personnes nécessitant une assistance».

On peut douter sur la réalité de ces objectifs et de ces affirmations puisque sur le terrain les troupes loyales à Khadafi ne sont pas neutralisées. C’est bien le leader libyen qui est en ligne de mire ; sachant pertinemment et comme il le réaffirmait peu avant l’attaque qui a coûté la vie à son fils , qu’il ne renoncerait pas au pouvoir , appelant la France et les États-Unis à négocier avec lui une sortie de crise.

Contrairement au discours très violent du 22 février dans lequel il qualifiait les rebelles de «rats» et promettait de nettoyer la Libye «maison par maison», Kadhafi s’est contenté d’exhorter les rebelles à déposer les armes, arguant que les Libyens ne devraient pas se battre les uns contre les autres.

De plus il offrait une amnistie aux rebelles de Misrata s’ils déposaient les armes.Devant cette détermination, l’Otan a recours à des frappes de plus en plus précises visant Kadhafi et sa famille, pour le tuer ou du moins le déstabiliser et le pousser à l’exil. De son côté, le Conseil national de transition libyen, a rejeté, l’appel de Kadhafi estimant que, le «temps des compromis est passé».

L’évolution de cette situation suscite les inquiétudes de Moscou : «La Russie ne soutiendra aucune nouvelle résolution au Conseil de sécurité de l’ONU sur la Libye, appelant à une ingérence étrangère accrue, a prévenu le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Si une résolution devait conduire à une escalade de la guerre civile d’une manière ou d’une autre, y compris à travers une ingérence étrangère, nous ne pourrons pas la soutenir», a déclaré M. Lavrov. La Russie, qui dispose d’un droit de veto au Conseil de sécurité, s’était abstenue le 17 mars lors du vote de la Résolution 1973, permettant ainsi son adoption.

Mokhtar Bendib