Le filon de la culture

Le filon de la culture

Bencherki Otsmane

Le filon de la culture
  Sous l’égide du wali, une rencontre initiée conjointement par les responsables des dispositifs d’aide à l’emploi (Ansej, Angem et Cnac) et regroupant des hommes versés dans l’art et la culture a eu lieu lundi dernier au niveau de la direction de la culture de Chlef.

L’objectif de cette rencontre étant de faire connaîre aux gens de l’art et de la culture les possibilités de créer une entreprise à vocation artistique ou culturelle. Un intervenant à cette rencontre fera remarquer que «le secteur des arts et de la culture peut jouer un rôle économique et social important à l’instar d’autres pays, telle l’Egypte, et par conséquent peut contribuer de manière substantielle au PIB (produit intérieur brut), à la croissance et à l’emploi».

Et de poursuivre: «nous portons à la connaissance des présents l’expérience de certains pays et surtout la manière suivant laquelle les industries du domaine des arts et de la culture sont créées et innovent par la suite. Notre perspective est celle de l’entrepreneuriat. Notre objectif est de stimuler le potentiel entrepreneurial dans ce domaine et de faire connaître à l’assistance comment transformer en entreprise viable des idées et des concepts du domaine des arts et de la culture et enfin comment développer et maintenir la dynamique entrepreneuriale et innovatrice, une fois l’entreprise créée».

Un autre intervenant à cette rencontre dira que «plus une société se développe, plus il semble que les industries des arts et de la culture occupent plus de place, deviennent plus nombreuses et plus prometteuses en termes de croissance et de création d’emplois que ce qui est le cas d’autres secteurs de l’économie. Elles deviennent des facteurs d’identité et stimulent la diversité d’expression humaine. Les activités culturelles constituent une base sociale qui favorise la créativité et l’innovation». Et de conclure que «la culture agit au niveau macroéconomique en stimulant la croissance économique».