Les députés du FFS, élus à l’issue des élections législatives du 10 mai dernier, vont devoir apporter une contribution de 30 % de leur salaire au profit du parti.
C’est l’une des résolutions approuvées par le Conseil national du Front des forces socialistes (FFS) à l’issue de la session extraordinaire de son conseil national tenue avant-hier au siège du parti à Alger. Par ailleurs, le parti d’Aït Ahmed s’est doté d’un code pour les élections locales du 29 novembre prochain auxquelles le parti va prendre part. Il est question dans ce code de la définition des critères de candidatures, l’établissement des listes électorales du parti ainsi que l’organisation à mettre en place à l’occasion de cette échéance électorale. Il s’agit peut-être là de l’un des premiers enseignements tiré par le parti, sur le plan interne, de sa participation aux dernières législatives. Le FFS a eu à faire face à de nombreuses contestations dans la confection des listes et le placement de certains candidats. Il semble ainsi que le vieux parti d’opposition veut se prémunir contre des scénarios semblables qui l’amèneraient à arbitrer des égos et un tropisme d’ambitions de la part de ses militants. Pour Ali Laskri, «les activités à l’étape actuelle s’inscrivent dans le prolongement de la mobilisation des militants et des citoyens entreprise à l’occasion des élections législatives».À l’occasion de cette session extraordinaire de son conseil national, le FFS a procédé aussi à l’évaluation de l’opération portant restructuration du parti, qui sera achevée à la rentrée sociale. Le premier secrétaire du parti a dévoilé, à l’ouverture des travaux de cette session, une série d’actions et de rencontres que tiendra le FFS au mois de septembre. Il est donc attendu à ce que le FFS organise quatre rendez-vous. La série de rencontres sera entamée avec la tenue d’une conférence sur la question économique et sociale. Dans son intervention, Ali Laskri a évoqué «la détérioration de la situation économique et sociale» que vit le pays. Les trois autres actions sont : l’université d’été, la rencontre nationale des anciens militants de 1963 et la rencontre nationale des femmes. Le FFS annonce qu’il compte «commémorer le 20 août comme de tradition». Le premier secrétaire du FFS conclut sont intervention en soutenant que «notre route est tracée. Nous la parcourrons dans la fidélité à nos engagements et à nos principes. Nous prendrons toutes nos décisions dans le débat et la collégialité et dans le respect absolu de notre autonomie et dans la réaffirmation d’un esprit d’ouverture jamais démenti. Nous militons toujours pour un changement pacifique».
A. Y
