| Après s’être penché sur les contours du déroulement des élections locales du 29 novembre dernier, un rapport a été exposé par Ikhlef Bouaichi devant les membres du conseil national du Front des forces socialistes (FFS). Ainsi, le représentant du parti a déploré le fait que les élections locales du 29 novembre 2012 ont été «entachées d’irrégularités et de dépassements à grande échelle avant le scrutin», c’est-à-dire durant la campagne électorale, puis d’une fraude sous plusieurs formes «qui ont faussé les résultats». Par ailleurs, il a relevé le fait que la commission de supervision et le ministère de l’intérieur ont le pouvoir d’agir sur une telle situation ainsi que les tribunaux lors des dépôts des listes, alors que la Commission nationale de surveillance des élections locales n’est dotée d’aucun instrument juridique pour empêcher un abus ou un dépassement : «Elle ne fait que constater et faire des réclamations mais sans résultat», alors que «lors des élections locales, cette commission était constituée de 52 représentants de partis politiques dont l’écrasante majorité n’était pas intéressée par la bonne organisation des élections. Quant à l’installation de la commission, le ministre de l’Intérieur l’a installée le 17 octobre, alors que le dernier délai pour le dépôt des listes était le 10 octobre. Ainsi les candidats et les listes n’avaient aucun recours face à une administration qui organise des rejets ou des acceptations de dossiers de manière injuste et discriminatoire», releva-t-il. En ce qui concerne le représentant du FFS à la CNSEL, il notera qu’il a usé de son titre de membre pour intervenir quotidiennement auprès des services de l’administration centrale et locale pour régler des problèmes qui touchent son parti. «Compte tenu de la désorganisation totale durant ces élections, du flou qui les caractérise, des nombreux dépassements, des anomalies et de la fraude, de nombreuses sollicitations me parvenaient de partout», résumera le représentant du FFS. Khaled Haddag |
