Le Front des Forces Socialistes (FFS) a réagi, ce mardi 9 avril, à la désignation de Bensalah chef d’État par intérim et dénonce l’utilisation des forces de l’ordre de la répression contre les étudiants .
Le FFs a estimé que la désignation aujourd’hui d’Abdelkader Bensalah à la tête de l’état est perçue comme un énième coup de force perpétré contre le peuple algérien et contre ses aspirations légitimes.
La désignation du désormais ex président du sénat, comme chef de l’état démontre la volonté du régime à maintenir l’ordre établi et à reprendre les choses en mains d’une manière violente et répressive. Les dernières arrestations effectuées ces derniers jours dévoilaient déjà la volonté des autorités en état de panique, d’en finir le plus vite possible avec cette contestation massive et galopante.
En choisissant d’une manière obsolète et ridicule et par le biais des deux béquilles illégitimes du système, l’architecte des fraudes électorales massives et la normalisation autoritaire durant ces vingt-cinq dernières années, les tenants du pouvoir réel ont affiché leurs vraies intentions. Tuer la révolution populaire en utilisant toutes les méthodes répressives et imposer une alternance clanique à l’intérieur du sérail.
Le parti dénonce cette énième mascarade et rejette catégoriquement cette désignation arrogante et affligeante.
Le FFS dénonce encore une fois utilisation des forces de l’ordre la répression contre les manifestants et les étudiants(es).
Le FFS restera mobilisé aux côtés des Algériennes et Algériens afin de continuer à exiger le changement radical du régime et de ses symboles.
Il est plus que jamais impératif d’appliquer l’une des résolutions du congrès de la Soummam qui stipule la primauté du politique sur Le militaire.
Le FFS demande encore une fois au chef de l’Etat-Major de l’armée de ne plus s’immiscer dans les affaires politiques du pays.