Par R. N.

Sur le plan international, le FFS «déplore que l’Algérie n’existe que pour ses ressources pétrolières et gazières et sa contribution à la lutte contre l’émigration illégale et le terrorisme» et que «son rôle politique pour la résolution des conflits régionaux à ses frontières, en Libye comme au Mali, est marginalisé par la présence d’autres acteurs présents militairement sur le terrain, et un Maghreb inexistant».
Le FFS appelle, «pour hâter la fin de ce régime autoritaire et libéral et changer le système de gouvernance antisocial», à «renforcer les mouvements sociaux», à «contribuer à l’organisation de convergences des forces vives de la nation pour la défense de l’Etat social», à «mobiliser et devenir le porte-voix de la population pour arracher ses droits politiques, économiques, sociaux, environnementaux et culturels», et à «poursuivre avec détermination le projet de reconstruction d’un consensus national pour l’instauration d’un Etat de droit, démocratique et social».

Par ailleurs, le FFS réitère son exigence de «l’ouverture du champ politique et médiatique» et «réaffirme l’urgence de l’ouverture d’un dialogue social avec toutes les forces sociales autonomes». Il appelle «les Algériennes et les Algériens à poursuivre leur combat pacifique et non violent pour l’instauration d’un Etat de droit et de la démocratie, de la consécration du principe d’égalité et de justice sociale» et «met en garde contre toute action de diversion ou toute dérive mettant en péril l’avenir et le devenir du peuple algérien».