Le FFS, « irréversiblement un parti national » (Laskri)

Le FFS, « irréversiblement un parti national » (Laskri)

Le Front des forces socialistes (FFS) « est irréversiblement un parti national » a affirmé jeudi à Alger son premier secrétaire national, Ali Laskri.

La présence de délégués de « 40 wilayas du pays confirme que le FFS est irréversiblement un parti national » a déclaré Laskri, à la cérémonie d’ouverture des travaux du 5ème congrès à Alger.

« Nous sommes sous le regard du peuple. Ce peuple nous entend et nous attend. Aujourd’hui, notre parti est la pierre de touche dans tout processus politique et démocratique » a-t-il souligné.

Regrettant l’absence du « leader historique » du FFS à ce 5ème congrès, Laskri a signalé que « Ait Ahmed est présent parmi les congressistes. Lui aussi pense à tous les Algériens et à tous les Maghrébins ».

Ce congrès a vu « la participation de 1044 délégués dont 216 femmes » a précisé Laskri tout en relevant que les jeunes représentaient 40% parmi les congressistes.

« La route pour arriver à ce congrès a été longue. Si nous sommes ici c’est grâce à la mobilisation des tous les militants et de toutes les militantes » a-t-il fait remarquer.

Youghurta, fils de Ait Ahmed est venu assister à la cérémonie d’ouverture du congrès et c’est lui qui a apporté le message écrit de Hocine Ait Ahmed aux congressistes.

Les congressistes ont approuvé, à la majorité, la désignation des 9 membres du bureau du congrès. Les travaux du congrès se poursuivront vendredi au niveau des ateliers et la journée de samedi verra le vote pour la désignation des membres de la « direction collégiale » qui dirigera le FFS pour remplacer Ait Ahmed qui a renoncé à la présidence du parti.

Dans son message adressé au congrès, Ait Ahmed, a appelé les Algériens à rester unis pour construire un Etat de droit et de démocratie.

Des partis socialistes saluent le rôle du FFS dans la défense des libertés fondamentales

Des partis socialistes ont salué jeudi à Alger le rôle joué par le Front des forces socialistes (FFS) depuis sa création pour la défense des libertés fondamentales des peuples et pour garantir la justice sociale.

Les représentants de partis politiques du Maroc, de Tunisie, de Palestine et de France ont exprimé, durant la séance inaugurale du 5eme congrès du FFS, leur considération pour le parcours militant et politique du président du FFS, Hocine Ait Ahmed, mettant en exergue les relations historiques qui les unissent au parti.

Le représentant du parti tunisien « Ettakatol » est revenu sur la similitude des circonstances qui ont présidé à la création de son parti et celle du FFS soulignant que les deux partis « se sont tracés pour objectif de militer contre le règne d’un parti unique du fait de leur conviction que les peuples algérien et tunisien méritaient la démocratie et la liberté.

Il a précisé que les deux partis militaient en faveur d’une société équilibrée qui accepte la différence dans le cadre de la démocratie et des droits de l’homme dans leur dimension universelle, l’égalité et la justice sociale et l’équivalence des chances ainsi que pour la promotion de la femme.

L’instauration d’un climat sain où sont respectés l’identité et la culture en tant que partie intégrante de la personnalité des deux peuples figure parmi les objectifs des deux partis.

De son côté, le représentant de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Maroc, a salué le combat de Hocine Ait Ahmed en faveur de l’unification des pays maghrébins et son plaidoyer en faveur de la concrétisation du pluralisme.

Le délégué du parti marocain de l’authenticité et la modernité (PAM) a rendu hommage au FFS pour sa contribution depuis sa création sur les scènes nationale et continentale en vue du rassemblement des potentialités maghrébines et la réalisation de l’union maghrébin.

Il a mis en avant l’importance d’une dynamique pour l’unification des forces démocratiques maghrébines, la consécration de l’union maghrébine et l’édification du Grand Maghreb.

Un incident a éclaté au moment où les représentants de deux partis marocains, en l’occurrence l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le parti pour l’authenticité et la modernité (PAM), invités au congrès, ont exposé la thèse marocaine concernant la question du Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc.

Une désapprobation a eu lieu immédiatement poussant des congressistes et des invités à quitter le chapiteau. Ali Laskri est intervenu juste avant la fin de la cérémonie d’ouverture du congrès, pour apporter une mise au point et réagir aux deux partis marocains.

« Le FFS a toujours milité pour l’autodétermination de tous les peuples de la région. C’est ainsi que nous construisons le Grand Maghreb, c’est plutôt le rêve de nos aînés » a-t-il tenu à le préciser.

Les représentants du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) et le parti socialiste (PS) français ont salué le rôle historique de Hocine Ait Ahmed et rappelé les relations d’amitié et de solidarité qu’ils entretiennent avec le FFS.

Les travaux du 5ème congrès du Front des forces socialistes (FFS) ont été ouverts jeudi à Alger en présence de 1044 délégués représentant 40 wilayas, et en l’absence du président du parti, Hocine Ait Ahmed.

Le 5ème congrès qui se poursuivra pendant trois jours, élira une « direction collégiale » en remplacement d’Ait Ahmed qui a décidé de ne pas se présenter pour un autre mandat.