Le FFS dénonce une “criminalisation de l’action politique”

Le FFS dénonce une “criminalisation de l’action politique”

Le plus vieux parti d’opposition en Algérie a fortement dénoncé aujourd’hui, via un communiqué sur sa page Facebook officielle, une « criminalisation de l’action politique ». Le FFS, a également, et comme à son habitude, réitéré son appel au dialogue sans pour autant manquer d’évoquer le cas du coordinateur du MDS, Fethi Gheras, qui a été mis hier sous mandat de dépôt.

Aujourd’hui, le 2 juillet 2021, le FFS, via un communiqué publié sur sa page Facebook officielle, a tenu à souligner que le pays connait une « gestion sécuritaire excessive » ainsi qu’une « violation des libertés », tout cela dans le but de « faire taire toutes les voix appelant au changement ».

Le FFS a notamment donné l’exemple de Fethi Gheras, le coordinateur du MDS, qu’il considére « comme une persistance à criminaliser l’action politique ». « C’est inacceptable, commente le communiqué, cela nous ramène à l’ère de l’unilatéralisme politique ».

« L’autoritarisme ne pourra pas servir les aspirations nationales et populaires à la démocratie et à la construction d’un État de droit, il met en danger la cohésion sociétale, voire alimente toutes les formes d’extrémisme », indique le communiqué signé par le secrétaire général du parti, Youcef Aouchiche qui condamne « toutes les pratiques qui pourraient porter atteinte aux libertés et aux droits civils et politiques », mais aussi « tous les discours qui alimentent la haine dans la société et qui portent atteinte à l’unité nationale« .

Un appel au dialogue

Dans son dernier communiqué, le FFS n’a pas manqué de réclamer la libération de tous les détenus d’opinion avec lesquels il exprime sa totale solidarité. En outre, le parti fondé par feu Hocine Ait Ahmed a également fait remarquer que cette « étrange négation de la nature politique de la crise est une insistance à répéter des vieux scénarios qui ont fait manquer plus d’une opportunité de changement pour le pays”.

Toutefois, cela n’a pas empêché le FFS de réitérer encore une fois son appel au dialogue. « Le FFS renouvelle son appel à un dialogue qui englobe toutes les forces vives de la société ». Ce dialogue doit se faire selon le communiqué du FFS dans le calme, et doit se baser « sur la réalité nationale et sur les faits politiques actuels à l’intérieur et à l’extérieur du pays ».

Pour finir, le plus vieux parti d’opposition indique encore une fois que « “le dialogue qui est le seul moyen de construire un État national démocratique est également le bouclier contre les scénarios de confrontation”.