Le Front des forces socialistes (FFS) a dénoncé mercredi le rejet de la candidature de M. Ahmed Ouradi, tête de liste du parti à l’APC de Cap Djinet dans la wilaya de Boumerdes, a indiqué cette formation politique dans un communiqué.
Le motif invoqué par le tribunal administratif est « la condamnation par la cour de Boumerdès de M. Ouradi en tant que président d’un club sportif au niveau de la même localité, club qui avait participé à la saison sportive en 2006 alors que l’autorisation administrative n’avait pas encore été délivrée par la DJS de Boumerdès », a précisé la même source.
« M. Ouradi a été condamné à une peine de deux mois d’emprisonnement avec sursis assortie d’une amende de 68.000 DA pour un chèque sans provision non honoré par le club sportif en question », a expliqué la même source.
Cette condamnation, a ajouté le FFS, n’avait pas empêché M. Ouradi de se présenter aux élections locales de novembre 2007 sous les couleurs du Parti des travailleurs (PT) et d’être élu à l’Assemblée communale de Cap Djinet.
« Où est donc la cohérence d’une justice administrative qui accepte la candidature de M. Ouradi en 2007 et la rejeter en 2012 ? », s’est interrogé le FFS.
M. Ouradi est actuellement président de la fédération de protection de l’environnement et de promotion du tourisme de la wilaya de Boumerdès.
Il est également membre actif dans 34 associations nationales et internationales, a écrit le FFS.
Pour ce parti politique, le motif réel du rejet de la candidature de M. Ouradi est « peut être à chercher dans ces activités de militant associatif conséquent ».
M. Ouradi est à l’origine « d’une grande mobilisation » de la population de Cap Djinet contre l’ouverture d’une carrière d’agrégats au niveau de cette localité « pour atteinte grave à l’environnement », a fait savoir cette formation politique.
Comme il est également « en conflit » avec le wali actuel de Boumerdès suite à « son opposition » à l’implantation d’une décharge publique à Bordj Ménaiel et pour « avoir dénoncé le rejet non réglementé » des déchets d’entreprise SCOTHYD des Issers, lit-on également dans le communiqué.
Le FFS estime que M. Ouradi est victime de « pressions de milieux politiques et financiers » et que le rejet de sa candidature constitue « un arbitraire et un déni de justice ».