C’est par un communiqué tout ce qu’il y a de laconique que le FFS a fait connaitre samedi sa position concernant les deux offres politiques de la Présidence de la République et de la Coordination pour les libertés la transition démocratique.
A l’issue de son Conseil national, qui s’est terminé tard vendredi le FFS a tranché : il va finalement participer à la Conférence nationale de la Coordination qui aura lieu le 10 juin à l’hôtel Mazafran.
« Le FFS a été destinataire d’une invitation de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique pour assister à la conférence qui aura lieu le 10 juin 2014 à … et débattre ensemble des différentes politiques et étapes qui peuvent mener notre pays vers un nouveau destin, dans l’intérêt de l’Algérie et de tous les Algériens » indique le parti dans son communiqué.
Puis d’expliquer dans la deuxième partie de ce communiqué que « dans un esprit de consensus et pour des raisons de principes, le FFS décide de répondre favorablement à cette invitation pour exposer son point de vue sur cette conférence ».
Avec sa décision , le FFS met donc un terme à un long suspense. Il participera donc à la conférence de l’opposition, un choix quelque peu surprenant dans la mesure où ces derniers temps ce parti a fait le choix de ne pas choisir. En tous cas, la présence du FFS à la Conférence nationale de la Coordination est une caution de poids pour l’opposition, à trois jours de son rendez-vous .
Pour rappel, le FFS avait également reçu une invitation de la Présidence de la république pour participer aux consultations sur la révision de la Constitution. Mohand Amokrane Chérifi, membre du directoire du parti a également reçu une invitation en tant qu’expert international pour participer à ces consultations. Mais en tant que responsable du FFS, il ne s’y rendra pas, car lui aussi est concerné par la décision du parti.
