Le FFS cherche plus d’ancrage aux prochaines élections

Le FFS cherche plus d’ancrage aux prochaines élections

SON SECRETAIRE NATIONAL A ANIME UN MEETING A MOSTAGANEM

Animant un meeting à Mostaganem, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, n’a pas omis d’appeler les fidèles et sympathisants de son parti à faire preuve d’une forte présence pour que le Front se fait mieux ancrer sur le terrain, en prévision des prochaines élections locales.



La rencontre qui s’est voulue en marge de la structuration de la fédération locale, a été l’occasion pour Laskri, de souligner l’importance du déploiement de son parti à travers le territoire national, pour une participation en force aux prochaines échéances électorale. Car le 1er secrétaire du FFS, le prochain évènement électoral est une chance à ne pas rater afin de « présenter une alternative démocratique ». Le conférencier parle en fait, « d’une alternative qui tire sa légitimité du citoyen et non de la politique des quotas ». Et d’ajouter un peu plus loin, « il s’agit, de contribuer efficacement à la construction d’une Algérie forte, aux plans africain et méditerranéen, et d’assurer la continuité du message de Novembre 1954 ». La circonstance n’était pas sans pour autant rappeler « la motivation tactique » de la participation du FFS aux législatives du 10 mai dernier. Il faut dire que sous cet angle, M. Laskri a tenu un long exposé pour affirmer aux opposants du parti parmi ses anciens fidèles et ses détracteurs. « Le FFS est en train de se structurer pour avoir le plus large ancrage et une grande adhésion des citoyens à son programme pour pouvoir offrir l’alternative à un Etat qui s’avère absent dans la prise en charge des problèmes des citoyens ».Le chômage endémique, La dégringolade du pouvoir d’achat, les récurrentes coupures d’électricité, l’absence de projet social, etc., sont autant de brèches qu’ont été ouvertes par le SN du FFS. Sujets autour desquels un long débat a été mené avant de déboucher sur la préparation des prochaines échéances électorales et la restructuration du parti du FFS en prévision de la tenue, dans le courant de 2013, de son 5ème congrès.

« L’Algérie n’a pas été présente en Libye »

Sur le plan régional, en abordant le dossier libyen et malien, et leur traitement par le gouvernement algérien, Lasacri estime que « l’Algérie n’a pas été présente en Libye, et a fait preuve de faiblesse et a été incapable d’adhérer à la vision maghrébine, même si la position des pays du Maghreb arabe eux-mêmes n’a pas été homogène, il n y a pas eu de positions unifiées entre les pays ». Ajoutant, « nous (l’Algérie, ndlr) n’avons pas pu nous imposer comme il le fallait, parce que nous étions absents diplomatiquement en Libye. Quant au Mali, l’Algérie doit s’impliquer plus dans le dossier mais elle ne l’a pas fait, en dépit de son accueil des réunions marathoniennes dans le cadre de la résolution de la crise entre le gouvernement de Bamako et les représentants du mouvement Azawad qui veut l’indépendance, mais ces réunions n’ont pas été suivie par l’Algérie et lorsque les choses se sont aggravées nous avons été dépassés par les événements ». Plaidant ainsi pour un dialogue entre les maliens pour résoudre la crise et particulièrement pour protéger l’unité territoriale, et s’opposant à l’annonce du mouvement de l’Azawad de son indépendance du gouvernement de Bamako, le secrétaire général du FFS estime qu’ « il n y a pas de diplomatie forte sans un état fort », et que « le régime algérien est faible sur le front intérieur, il ne peut donc être fort sur le front extérieure », faisant référence à ce que connaît la région du sahel, et le sud de l’Algérie « l’enlèvement du wali d’Illizi », exhortant le gouvernement à trouver des solutions à la situation sécuritaire instable ».

Ilies Benabdeslam