« L’esprit de consensus durant la durant la Lutte de libération nationale revêtait une importance « vitale » et constitue une « réponse adaptée aux exigences de la situation actuelle pour nous mener vers des horizons plus sûrs », a déclaré, mercredi à Ifri (Béjaia), le Premier secrétaire national du Front des Forces socialistes (FFS), Mohamed Nebbou.
Dans son allocution lors d’un recueillement au mémorial du Congrès de la Soummam, organisée à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du Moudjahid (20 août 1955-1956), il a souligné que « du 1er novembre 1954, où un consensus s’est dégagé pour se libérer du joug colonial, au congrès de la Soummam où les acteurs politiques et militaires de l’époque avaient su dépasser les clivages en s’unissant pour un objectif commun, à la naissance du GPRA visant la cristallisation des recommandations de la Soummam, le dépassement des divergences individuelles et la concentration sur l’essentiel, beaucoup de leçons peuvent en être tirées ».
Pour Nebbou, « c’est cet enchaînement et cette dynamique extraordinaires, fruit du génie algérien, qui ont donné l’indépendance et poussé la France coloniale à abdiquer ».
Le premier secrétaire national du FFS a estimé que cet esprit de consensus est à même de « donner naissance à une ère où l’intérêt suprême du pays va prévaloir sur toutes les autres considérations, une ère de dialogue, de négociation et de rassemblement ».
