Le FCE met en garde contre les répercussions négatives du prolongement de la crise sur la situation économique du pays

Le FCE met en garde contre les répercussions négatives du prolongement de la crise sur la situation économique du pays

ALGER- Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) a mis en garde, dans un communiqué, contre les « répercussions très négatives » du prolongement de la crise politique sur la situation économique du pays. 

Dans un communiqué signé par le Président du FCE par intérim, Moncef Othmani, les chefs d’entreprises ont réitéré  » leur soutien total » aux revendications légitimes exprimées par les citoyens, estimant que l’inscription de la crise politique dans la durée allait porter atteinte à la situation économique du pays et entraver, partant, le développement des entreprises économiques nationales qui ont « difficilement commencé à reprendre et dont les dirigeants sont animés par une volonté forte et sincère à développer l’économie nationale et contribuer à la prospérité des citoyens ».

Ils ont considéré, à ce titre, que l’édification de l’Etat de droit et des libertés était le seul garant, à même de garantir la préservation des droits de tout un chacun et d’édifier des institutions fortes, au service du citoyen et de la patrie.

Les membres du FCE ont fait part de leur engagement, dans ce cadre, quant à leur participation efficace et efficiente en terme du processus des réformes économiques globales qui accompagneront le changement politique, eu égard à leur expérience sur le terrain.

Ils ont insisté, dans leur communiqué, sur la nécessité d’adopter « une approche globale « concernant les réformes économiques, et ce, sur le double plan législatif et institutionnel afin d’ouvrir la liberté d’investir pour tous les opérateurs économiques nationaux, à travers l’élargissement du réseau des PME et des entreprises de sous-traitance, lesquelles constituent une base solide pour l’édification de toute économie forte et pour donner une opportunité plus large aux jeunes entrepreneurs afin qu’il puissent contribuer à la transformation substantielle et historique que vit le pays.

L’organisation patronale a appelé, par la même, à « s’éloigner définitivement de l’économie de la rente » et de s’orienter vers une économie créatrice de richesses et de valeur ajoutée, cette dernière étant la soupape de sécurité de la souveraineté politique et économique du pays.

Dans ce sillage, les chefs d’entreprises ont salué la position de l’institution militaire tout en lui exprimant « leur soutien » dans ses missions consistant à préserver la stabilité et garantir la réussite de la période de transition.

Le FCE a appelé « les enfants du pays, les décideurs au sein et en dehors des institutions officielles à s’unir pour concrétiser les aspirations des citoyens, et ce au service de l’Algérie avant tout ».