Selon des sources fiables, le FBI entraînera des officiers de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et des fonctionnaires de l’IGF, dépendant du ministère des Finances, pour la lutte contre la contrebande et le blanchiment d’argent, la lutte contre le crime organisé et les sources de financement du terrorisme.
Cette nouvelle formation est programmée dans le cadre d’une série de stages ayant déjà donné lieu à la formation de 322 éléments de la gendarmerie nationale, de la douane et de la protection des personnes, au désamorçage des bombes, aux techniques d’enquêtes lors d’attentats à l’explosif, à la gestion des crises sécuritaires et aux négociations avec les terroristes lors des prises d’otages. L’entraînement des gendarmes a eu lieu il a quelques jours.
Le conseiller de l’ambassade américaine, William Gordon, a déclaré que ces stages prouvent que l’Algérie et les Etats-Unis tiennent à leur coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et dans la coordination sécuritaire. Il a souligné que la mise à disposition des plus grands experts américains au service
de l’Algérie pour l’entraînement des cadres de la sûreté est la preuve que les USA veulent aider l’Algérie pour la mise à niveau de ses cadres dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme. Depuis 2001, les USA organisent des formations pour les officiers algériens dans des écoles américaines et en Algérie.
L’administration américaine avait déjà proposé au Congrès, du temps de Georges W. Bush, de consacrer un budget pour la formation d’officiers algériens. Les services de renseignements américains avaient formé 35 officiers des douanes algériens pour lutter contre la contrebande et le blanchiment d’argent.
Le stage avait été dirigé par des spécialistes américains de la lutte contre la contrebande et des représentants des ministères des Finances, des Affaires étrangères, de la Justice et de l’Intérieur. Le service de contrôle de l’immigration et celui de la douane américains a, depuis 2004, dirigé des ateliers d’échanges de méthodes de lutte contre le blanchiment d’argent et d’ouvertures d’enquêtes avec la participation de 2500 officiers de 55 pays.
Par Adel R.