Le droit du peuple palestinien à la résistance au c ur d’une conférence à Alger

Les participants à une conférence organisée, samedi à Alger, sur les « répercussions de la guerre de 1967 sur la cause palestinienne » ont souligné le droit du peuple palestinien à la résistance en vue de recouvrer ses droits spoliés.

Les participants à cette conférence à laquelle a pris part le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem ont dénoncé la politique israëlienne visant à construire davantage de colonies et à exiler les palestiniens ainsi que son acharnement à judaïser la ville sainte d’Al Qods.



Intervenant à cette occasion, M. Belkhadem a souligné que « tous les indicateurs prouvent que la tendance d’Israël à accepter un Etat palestinien est feinte » rappelant à cet effet l’intervention israélienne concernant la réconciliation scellée récemment entre les deux mouvements Hamas et Fatah et sa demande formulée au président de l’Autorité palestinienne de choisir entre la réconciliation et les négociations avec israël.

Dans ce contexte, M. Belkhadem a réitéré la position du FLN qui soutient le droit à la résistance, sous ses volets armé, politique et diplomatique, en vue de recouvrer le droit palestinien précisant que « si l’un de ces volets venait à manquer au processus, nous continuerons à vivre la souffrance qu’endure le peuple palestinien depuis la Nakba ».

Le Secrétaire général du FLN a passé en revue les différentes étapes de la cause palestinienne d’après la Naksa de 1967 détaillant le contenu des accords de « Camp David 2 » et d’Oslo ainsi que l’initiative du sommet arabe de 2002 et la poursuite de la politique de spoliation des terres palestiniennes à travers les campagnes de construction de colonies et les tentatives de judaisation de la ville sainte d’Al Qods.

Par ailleurs, le Pr Boutoura Mustapha, membre du comité exécutif du FLN et ancien ambassadeur d’Algérie en Irak et au Yémen, a exposé les incidences de la guerre de 1967 qu’il a qualifiée de « défaite sévère pour les pays du pourtour, en particulier l’Egypte et la Jordanie, et de déception pour les populations arabes qui aspiraient à une victoire ».

Il a estimé qu’Israël avait imposé par cette guerre une amère réalité après son occupation de ce qui restait des territoires palestiniens après 1948, à savoir, la Cisjordanie et la bande de Ghaza ainsi que le Golan syrien et le Sinaï égyptien.

Abordant les démarches intenses ayant suivi la guerre de 1967 pour unifier les énergies arabes face aux incidences de cette guerre, dont le sommet du Caire en juillet 1967 et celui de Khartoum connu par le sommet des trois non « non à la réconciliation, non à sa reconnaissance et non à des relations avec israël », le conférencier a évoqué la décision du conseil de sécurité no 242 du 22 novembre 1967 appelant au retrait des territoires arabesoccupés.

Le point le plus délicat contenu dans cette décision, a-t-il précisé, est celui « réduisant la cause palestinienne à une simple question de réfugiés ».