Le drame humanitaire du camp des réfugiés de Choucha, en Tunisie

Le drame humanitaire du camp des réfugiés de Choucha, en Tunisie

La situation préoccupante des déplacés rassemblés dans le principal camp de réfugiés, à Choucha, à 10 km du poste frontalier des Ras Jdir (sud-est de la Tunisie) s’apparente à un drame humanitaire, constate-t-on.

En dépit des efforts des autorités tunisiennes, aidées par plusieurs missions humanitaires, dont celle de l’Algérie, les réfugiés manquent de tout, même de tentes pour se mettre à l’abri durant la nuit. L’absence d’ordre et d’hygiène dans le camp rend difficile la mission des organisations humanitaires, considèrent des volontaires tunisiens interrogés par l’APS, notamment dans le carré réservé aux familles, la plupart originaires de Somalie, ou dans la partie réservée aux hommes.

Tout le camp est livré au désordre et aux détritus de toute sorte, en dépit du passage des équipes de nettoyage. Les pensionnaires du camp, de leur côté, se plaignent surtout du manque de nourriture, comme en témoigne Nezou Salam, 32 ans, du Bengladesh, qui se rappelle encore les privations endurées durant son voyage de Libye vers la frontière tunisienne.