Avec 132 unités de production à l’échelle nationale, dont 75 concernent le médicament, c’est toute la chaîne qui connaît un développement. Même si dans l’état actuel des choses, seul le marché africain qui est accessible, vu les capacités des producteurs nationaux, il n’en demeure pas moins que l’activité, a assuré le Dr Hafed, “est sur la bonne voie”. 230 projets ont été inscrits dont 169 sont en cours.
“Les pouvoirs publics font le maximum pour aider les professionnels”, a-t-il encore dit. 527 certificats ont été délivrés, selon lui, aux producteurs nationaux et “la demande est toujours là”. “Les projets d’investissements sont en évolution depuis 5 ans”, a-t-il ajouté. “La facture de l’importation augmente de 5%, au moment où la production locale progresse de façon
significative.”
Concernant le bilan du secteur du médicament, il a fait savoir que le chiffre a atteint 1 138 millions d’euros pour la production.

16 millions d’euros pour les importations privées, 398 millions d’euros est le chiffre importé par la PCH et l’Institut Pasteur a importé pour une valeur de 24 millions d’euros. Les importations représentent 35% en volume et 59% en valeur des importations globales en médicaments.
M. Ayed a révélé que la PCH a approvisionné pour une valeur de 27 milliards de dinars en 2009, en 2014, pour 57 milliards de dinars. Pour le 1er trimestre en cours, et comparativement à la même période de l’année écoulée, elle est en progression de 27%. “La distribution a atteint un taux de satisfaction de 27%”, a-t-il encore dit, précisant que depuis quelques années, les pouvoirs publics ont décidé de subventionner la PCH à hauteur de 50% des contributions budgétaires des hôpitaux. Ainsi en 2012, les 50% représentaient 27 milliards de dinars, en 2013, c’étaient 35 milliards de dinars et 42 milliards de dinars en 2014. Pour cette année, 57 milliards de dinars seront alloués à la PCH à partir des contributions des hôpitaux. Interrogé sur la “suspension” des essais cliniques, dénoncée par des professionnels de la santé, le représentant du ministère a tenu à lever le doute sur cette question.
“Actuellement, il n’y a aucune demande en instance à notre niveau”, a-t-il affirmé, tout en rappelant la réglementation régissant ce domaine dont le délai de réponse aux prévisions des professionnels est fixé à deux mois.
M. M.