Des mesures plus légères et des ambitions revues à la hausse, telle est la devise des responsables de l’emploi, de bon augure pour tous ces jeunes qui rêvent de créer leur propre entreprise et mettre ainsi le premier pas vers une autonomie et une expérience à travers laquelle, ils vont transmettre leur savoir-faire, tout en s’appuyant sur l’aide de l’état.
Cela en dépit du constat mitigé dressé par certaines parties qui accablent les PME, pourtant figurant sur la ligne de l’investissement et du développement en perspective par les responsables. Pour les jeunes, les nouvelles mesures n’ont fait qu’accentuer la persévérance des futurs chefs d’entreprises. La preuve en chiffre, puisque l’agence nationale du soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) a dénombré pour l’année 2013, 1.519 projets financés, tandis que 338 projets, toutes activités confondues, ont été enregistrés depuis le début de l’année 2014 jusqu’au mois en cours.
En parallèle, les autorités concernées ont mis en vigueur de nouvelles procédures qui se chargeront de l’amélioration des prestations, quant au traitement des dossiers déposés par les jeunes et dont la durée du traitement ainsi que l’allègement des procédures administratives et ce, à travers toutes les agences de pays.
En effet, il s’agit de l’informatisation des données relatives aux dossiers fournis par le concerné, dont un formulaire englobant des renseignements personnels sur le concerné ainsi que des informations sur son projet présenté et qui sera retiré au niveau du site électronique de l’agence, pour être par la suite communiqué aux services de l’ANSEJ, puis transféré au comité chargé de l’étude du projet, dans un délai ne dépassant pas les 15 jours. Le porteur de projet sera convoqué pour le dépôt final de son dossier administratif en cas d’avis favorable.
Toujours dans le cadre de l’amélioration des prestations de ces services, la qualification, soit d’étude ou de formation, n’est plus exigée pour la demande d’un crédit, mais à condition que le concerné soit âgé entre 19 et 40 ans. De leur côté, ces porteurs de projets ne cachent pas leur satisfaction quant à cette initiative, affirmant qu’elle va raccourcir plusieurs étapes pour eux et en peu de temps. D’autre part, le directeur de l’Agence nationale du soutien à l’emploi des jeunes d’Oran a nié toute instruction officielle relative à l’effacement des dettes dont avaient bénéficié plusieurs jeunes pour le financement de leurs projets.
En revanche, selon des sources de ladite agence, les projets concernant le secteur du transport ne seront plus en vigueur et ce, en raison de la paralysie de ce secteur, depuis l’année 2011 pour saturation du marché local, quant à cette activité. Tandis que les anciens postulants pour des projets dans ce secteur seront réorientés vers d’autres secteurs dont la wilaya témoigne un manque. Ceci pour consolider le rôle stratégique assigné à la petite et moyenne entreprise (PME) algérienne en matière de développement local. Le wali d’Oran, Abdelghani Zaâlane, a auparavant mis l’accent, en substance, sur l’importance du potentiel économique et industriel de la capitale de l’Ouest.
Le chef de l’exécutif a abordé dans ce cadre les multiples réalisations accomplies ou en voie de lancement au profit de différents secteurs, citant entre autres, les opérations d’envergure telles l’extension de la ligne du tramway, la construction de l’usine Renault- Algérie, le futur métro, le nouveau pôle urbain, la nouvelle voie d’accès au port et le parc technologique. Des responsables de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) ont également pris part à la rencontre pour mettre en lumière les opportunités d’investissements et le potentiel foncier industriel dans la région de l’Ouest.
Mehnane A.