Le commerce international est régi par des normes, dont celles de la certification et de la normalisation de tout produit qu’un exportateur envisage de proposer sur des marchés à l’étranger.
Intervenant, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Nourredine Boudissa annonce l’identification, lors d’une journée d’études, des filières dont les produit peuvent faire l’objet d’exportations, ainsi que les mesures à engager réussir cette opération, dont notamment, celle de leur préalable certification.
Le directeur général d’Algérac, un organisme d’accréditation, signale que pour éviter d’être refoulée, toute marchandise destinée à être exportées doit, au préalable, recevoir le visa d’un laboratoire de contrôle, précisant que 120 ont déjà été accrédités à ces fins par son organisme.
Celui-ci indique que nombre d’opérateurs soucieux de placer leurs produits sur les marchés étrangers ont déjà souscrit à la démarche qualité, « qu’ils ne connaissaient pas auparavant » et qu’ajoute-t-il, ils n’ont découvert qu’après avoir rencontré des problèmes « auxquels ils ne s’attendaient pas ».
En matière de conformité et de normalisation des marchandises destinées à être placées à l’extérieur du pays, M. Boudissa relève qu’il y a eu « beaucoup d’acquis » pour ce qui concerne le respect de ces procédures de la part d’opérateurs soucieux de les proposer à l’étranger.
Il note, cependant, qu’aller vers une démarche « qualité » implique des coûts, s’interrogeant, à cet effet, de savoir si les pouvoir publics pourraient « exceptionnellement » faire l’effort de dégager des crédits pour aider des organismes d’évaluation à se faire agréer.
L’autre aspect relevé par l’invité a trait à la nécessaire « coordination intersectorielle » entre divers ministères, pour les amener, dit-il, à agir de concert, pour que les produits nationaux à l’exportation soient compétitifs et ne rencontrent plus de problèmes « comme par le passé ».