La fabrication de la première voiture touristique en Algérie verra le jour à l’horizon 2014, a indiqué jeudi le P-dg de l’Entreprise nationale des véhicules industriels (SNVI), Mokhtar Chahboub.
La première voiture touristique en Algérie devrait être produite en 2014, ou un peu avant, a indiqué M. Chahboub sur les ondes de la Radio nationale
La concrétisation d’un tel objectif « nécessite l’implication du large tissu national de sous-traitants et d’équipementiers », a-t-il souligné, relevant la détermination des pouvoirs publics à concrétiser le projet d’une industrie automobile en Algérie.
Selon lui, il s’agit d’ »impliquer les PME et les PMI, qui doivent constituer le tissu d’entreprises spécialisées dans le processus de production de véhicules afin de leur permettre d’apporter leur contribution puisqu’il est prévu un taux d’intégration national de 50% dans ce processus ».
M. Chahboub a mis l’accent sur la nécessité de la densification du réseau de sous-traitance et de la réhabilitation des entreprises publiques ou privées, une mesure décidée lors de la dernière tripartite économique qui s’est soldée par une série de mesures en faveur de l’entreprise et de l’activité économique.
La SNVI qui dispose actuellement d’un réseau national de 500 sous-traitants et équipementiers, a bénéficié d’un apport 12,4 milliards DA de la part du CPE (Conseil des participations de l’Etat) pour la remise à niveau de ses capacités.
Ces capacités seront associées au programme de partenariat qui prévoit la réalisation de 16.500 véhicules lourds sur le site de Rouiba à horizon 2016, sachant que les besoins nationaux en véhicules industriels, toutes catégories confondues, est de l’ordre de 30.000 unités par an, précise-t-il.
Enfin, pour ce qui est du dossier d’implantation d’une usine automobile du groupe français Renault en Algérie, M. Chahboub a rappelé la tenue au mois de juin, d’une réunion entre les parties algérienne et française annoncée mardi dernier par l’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, lors de sa visite à Alger.
Ines Amroude