Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, a indiqué jeudi à Alger que les contacts avec les syndicats reconnus du secteur pour discuter de leurs revendications se poursuivaient dans le cadre d’un dialogue «constructif».
Dans une déclaration à la presse, en marge d’une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, M. Ziari a précisé que le dialogue «se poursuit» avec certains syndicats reconnus légalement.
Ce qui n’est pas le cas pour l’intersyndicale des professionnels de la santé, a-t-il ajouté, expliquant que c’est la raison pour laquelle il refuse en tant que responsable de négocier avec elle.
Le ministre a assuré que la tutelle était disposée à poursuivre le dialogue afin de «trouver des solutions dans la mesure de ses moyens».
Le dialogue «constructif» permettra de parvenir à des solutions, a-t-il estimé, prévenant qu’«en cas de positions jusqu’au-boutistes le ministère recourra lui aussi à des mesures extrêmes».
Par ailleurs, alors que le bras de fer entre le ministre et l’intersyndicale de la santé n’est pas près de connaître son épilogue, le ministre a défié, une nouvelle fois, les syndicats en grève. Pour lui, le ministère n’a jamais fermé les portes du dialogue.
Sauf que «le gouvernement discute uniquement avec les syndicats agréés», a-t-il précisé. M. Ziari a laissé entendre qu’il n’était pas prêt à faire des concessions aux grévistes.
«Tous les syndicats ont pour rôle de défendre et de protéger les droits des travailleurs, sauf l’intersyndicale de la santé publique qui a été créée pour servir de moyen de pression», a-t-il indiqué.
Manal C.