Un Plan national de lutte contre le diabète a été élaboré depuis 2012
Deuxième maladie chronique en Algérie, après l’hypertension, le diabète ne laisse pas indifférent les pouvoirs publics.
La Journée mondiale du diabète, initiative de la Fédération internationale du diabète (FID) avec l’appui de l’OMS, est organisée chaque année en réponse aux inquiétudes liées à l’incidence croissante du diabète dans le monde où l’on compte quelque 330 millions de personnes atteintes dont des enfants.
Deuxième maladie chronique en Algérie, après l’hypertension, le diabète ne laisse pas indifférent les pouvoirs publics et les associations citoyennes diverses qui oeuvrent pour soulager environ 3 millions de diabétiques dans le pays y compris enfants et malades qui s’ignorent.
Ainsi, un Plan national de lutte contre le diabète a été élaboré depuis 2012 par les services du ministère de la Santé. Ce programme se décline en cinq axes: Le premier s’articule autour d’actions de prévention, de sensibilisation et d’éducation thérapeutique. Le second concerne le diagnostic et une meilleure prise en charge. Le troisième est relatif à l’accompagnement des malades et de leur famille. Le quatrième axe préconise, quant à lui, une veille sanitaire permanente laquelle permettra de disposer d’un dossier électronique médical du patient, alors que le cinquième et dernier point du plan en question concerne la recherche continue.
Pour ce qui est de la prise en charge, il faut savoir que 30 centres sur le territoire national, munis de tous les équipements nécessaires ont été mis en place.
Parmi les nombreuses associations de lutte contre le diabète, citons par exemple, celle constituée par de jeunes étudiants en médecine, qui vient d’entamer mercredi dernier une campagne à partir de Rouiba où elle a dressé ses stands d’animation et de sensibilisation au public sur cette maladie chronique. Elle devra aller à la rencontre de la population de la commune de Aïn Naâdja. En dernière étape de sa campagne algéroise, l’association plantera aujourd’hui ses stands au Jardin d’Essai. C’est dire l’impact suscité par cette maladie «silencieuse» qui ne tue pas, mais complique intensément la vie des patients.
La Fédération internationale du diabète (FID) estime que plus de 350 millions de personnes dans le monde pourraient développer le diabète de type II, dont 3 millions en Algérie.
La sensibilisation, une bonne hygiène de vie et une prise en charge efficace des malades sont les meilleurs moyens de prévenir cette maladie aux conséquences graves. C’est là le message que délivrent plusieurs associations à travers le pays à l’occasion de la Journée mondiale du diabète.
En Algérie, les experts insistent sur l’importance de la sensibilisation pour la prévention contre les facteurs déclencheurs de cette maladie, notamment en milieu scolaire où le quart des élèves souffrent d’obésité, un facteur de risque important.
Par ailleurs, des portes ouvertes seront organisées aujourd’hui par Sanofi-Algérie, en partenariat avec la Société algérienne de diabétologie à l’Aquaparc Ardis
