Des médecins imputent une telle responsabilité aux parents devant jouer pleinement leur rôle en se prémunissant d’une culture diététique.
Les services en charge de la santé scolaire ont recensé près de 600 enfants diabétiques, scolarisés dans les trois paliers. Ce sont les bilans du premier trimestre arrêtés par les services de la santé scolaire près la direction de la santé et de la réforme hospitalière de la wilaya d’Oran qui ont, durant l’année dernière, recensé pas moins de 1200 enfants atteints du diabète. La majeure partie de ces malades suivent leur cursus dans le cycle primaire.
Un tel chiffre ne représente pas un bilan exhaustif vu que les campagnes de dépistage, devant concerner plusieurs autres centaines d’enfants scolarisés, se poursuivent encore.
Des associations de diabétiques soulignent la gravité de la situation avant d’alerter le ministère de l’Education et celui de la Santé les invitant à ouvrir plusieurs chantiers en vue de déterminer avec exactitude les raisons principales de l’éclosion phénoménale du diabète en milieu scolaire. Des médecins imputent une telle responsabilité aux parents devant jouer pleinement leur rôle en se prémunissant d’une culture diététique reposant essentiellement sur la nécessité de mettre à la disposition de leurs enfants une alimentation saine et équilibrée.
De l’avis de plusieurs médecins, notamment ceux en charge du suivi des enfants scolarisés, les repas servis dans les cantines scolaires ne peuvent aucunement être considérés comme étant à l’origine de la maladie. En ce sens, ils soulignent l’importance du petit déjeuner dans la croissance équilibrée de la santé infantile et la nécessité de fournir des conditions de nutrition saines pour protéger les enfants atteints de diabète et le risque de complications.
En somme, le diabète, qui est cette maladie chronique prise en charge aussi bien par la Caisse de la sécurité sociale que par plusieurs dizaines d’associations activant dans des actions caritatives, n’est plus un simple point de vue lié aux courbes phénoménales qu’il continue à prendre ces dernières années, réfutant de bout en bout toutes les hypothèses d’antan faisant de lui le phénomène qui attaque une certaine catégorie d’âge définie, en l’occurrence les personnes âgées.
Aucune tranche d’âge n’est donc épargnée. Durant les dix dernières années, on comptait 75% de malades, dont des enfants ne dépassant pas l’âge de 4 ans. Les diabétiques classés dans la case de type 1, ou encore ceux appelés communément les diabétiques insulinodépendants, sont au nombre de pas moins de 10.000 enfants âgés de moins de 15 ans. Ce chiffre représente une naissance diabétique sur une population de 1000 enfants. Le ton, selon plusieurs spécialistes, oblige de passer hâtivement à plusieurs mesures comme le dépistage rapide et à la prise en charge d’une telle maladie aux incidences souvent irrémédiables, vu les complications graves qu’elle provoque à la longue, comme les problèmes cardiaques et l’hypertension artérielle.
Localement, toutes les dispositions ont été prises à commencer par l’attribution gratuite des glucomètres aux malades diabétiques.
