Le Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, a présenté, mercredi à Tunis, l’expérience algérienne en matière de lutte contre le crime organisé mettant en avant les mesures prises contre ce fléau qui prend des proportions internationales.
Intervenant lors de la 34e conférence des directeurs généraux de la sécurité et de la police arabes, le général-major Hamel a indiqué que l’Algérie avait procédé au renforcement et à la redynamisation de son arsenal juridique dans sa lutte contre les crimes transfrontaliers liés le plus souvent au terrorisme et l’adaptation de sa législation nationale aux mécanismes internationaux.
Après avoir rappelé les amendements introduits aux codes pénal et de procédure pénale, le DGSN a cité les nouvelles lois à l’instar de la loi relative à la lutte contre la corruption, la loi relative à la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, la loi relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicite de stupéfiants et de psychotropes et la loi portant règles de base de lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC).
Parallèlement à la modernisation de sa législation, l’Algérie veille à se placer au diapason de l’évolution effrénée que connaît le monde dans le domaine sécuritaire et ce à travers la modernisation institutionnelle et la création de nouvelles administrations et services spécialisés outre l’élaboration de programmes innovants destinés à garantir une formation supérieure et spécialisée en recourant à un matériel développé et aux techniques modernes, a précisé le directeur général de la DGSN. Evoquant l’expérience algérienne en matière de lutte contre le crime organisé, M. Hamel a rappelé les efforts déployés au niveau national pour la lutte contre la traite des humains citant les textes législatifs y afférents et les mécanismes adoptés à cet effet.