Le dg de l’onil l’admet: Plus de lait en sachet à Alger après 7h30

Le dg de l’onil l’admet: Plus de lait en sachet à Alger après 7h30

Depuis quelques jours, le lait en sachets se fait de moins en moins disponible au niveau de certains épiciers à Alger. Hier, dès 7h 30 du matin, il n’y avait plus de lait disponible dans les commerces.

ÀBelouizdad, à Hussein- Dey et à la place de 1er-Mai, il faut se réveiller très tôt pour avoir droit à son sachet de lait, le lait subventionné était carrément indisponible à partir de 7h 30 du matin.

«C’est toujours ainsi, à partir de 7 h 30, le lait est introuvable dans toutes les épiceries », dira le propriétaire d’une alimentation générale, à la place du 1er-Mai. «Tout est vendu, si on ne se réveille pas tôt le matin on sera contraint de s’approvisionner en lait en poudre, dont le prix varie entre 270 et 300 DA selon la qualité», affirment des citoyens.

Les raisons de la non abondance de cet aliment, indispensable pour les bourses moyennes, varient, selon les uns et les autres. Quelques vendeurs, interrogés sur cette rareté, estiment : « Les camions frigorifiques chargés de la distribution passent à une heure impossible, à 4 heures du matin ! Si les épiceries n’ouvrent pas à cette heure-ci, elles ne sont pas approvisionnées.»

Le directeur général de l’Office interprofessionnel du lait (Onil), Fethi Messar, refuse de parler de pénurie de lait en sachets et indique qu’«Alger est approvisionné à plus de 800 000 lettres alors que la consommation ne dépasse pas les 50 000 litres.

Et d’ajouter que certains revendeurs de lait en sachets refusent de prendre la quantité habituelle de peur que la chaleur le rende impropre à la consommation. «Au niveau des laiteries publiques, le lait est bel et bien disponible et en quantités suffisantes », a-t-il rassuré.

Le DG de l’Onil est convaincu que la rareté du sachet de lait est propre à certain quartiers de la capitale : « Il s’agit peut-être d’un problème dans la distribution du fait que celle-ci se fait tôt le matin pour des raisons d’hygiène, et que certains épiciers ferment au moment du passage des camions frigorifiques chargés de la distribution».

Fethi Messar estime, par ailleurs, que pour régler définitivement ce problème, les transformateurs doivent s’orienter vers le lait cru comme il est nécessaire de multiplier les encouragements afin de promouvoir la production nationale. Interrogé sur la grève des travailleurs de la laiterie de Draâ Ben Khadda, le directeur général de l’Onil a fait savoir que son office à fait la répartition de 120 000 litres pour la région de Tizi Ouzou.

Face à cette perturbation dans la distribution du lait, c’est le consommateur qui en paye le prix. Il est contraint d’acheter du lait en poudre, dont le prix est de 270 à 300 dinars, selon la marque et le commerçant.

Louisa Ait Ramdane